L'enquête nationale 2025 des Vignerons Indépendants est en cours.

Votre participation est réellement essentielle pour défendre votre métier et faire aboutir des projets collectifs.

📌 Pourquoi répondre ?

•    Les défis à relever pour la viticulture sont nombreux : taxe Trump, tension avec la Chine, aléas climatiques, endettement, difficultés de recrutement et gestion de la main-d’œuvre…

▶️ Nous avons besoin de données concrètes pour calibrer nos demandes et peser dans les discussions politiques.

•    Des projets communs à construire : réflexion sur la faisabilité d’un achat groupé de véhicules utilitaires, vos besoins d’information…

▶️ Là encore, ce sont vos réponses qui orienteront nos actions d’accompagnement via votre fédération et/ou la confédération.

Nous avons bien conscience que remplir un questionnaire peut être fastidieux, mais c’est un levier stratégique essentiel pour notre mouvement. C'est aussi un acte solidaire et militant !

📩 Si vous n’avez pas encore répondu à l’enquête, un mail de relance vous a été adressé le mardi 8 avril autour de 6h et un nouveau est programmé demain mercredi 16 avril, en provenance des Vignerons Indépendants de France.

💡Si vous ne retrouvez pas les mails (uniques accès à l’enquête), merci de prendre contact avec Claudine Colon au 01.53.66.33.08 ou par mail.

Comme chaque année, les vignerons récompensés au concours doivent fournir 6 bouteilles de chaque vin médaillé.

Les bouteilles doivent être apportées au Vigneron Correspondant Concours de votre fédération départementale, avant ce vendredi 18 avril.

Ces bouteilles serviront notamment pour les formations des dégustateurs de la prochaine édition.

Alors que le président des États-Unis a annoncé un moratoire de 90 jours sur les droits de douane individualisés, à l'exception de ceux appliqués à la Chine, les Vignerons Indépendants continuent de porter la voix des TPE artisanales exportatrices auprès des négociateurs.

Après avoir menacé d’une hausse de 200 % des droits de douane sur les vins européens, puis imposé un tarif de 20 % sur l’ensemble des biens en provenance du Vieux Continent, Washington a finalement décidé d’appliquer à partir de ce mercredi 9 avril un taux générique de 10 %… mais seulement pour 90 jours.

Ce revirement marque un nouvel épisode dans la guerre commerciale initiée sous la présidence de Donald Trump.

Alors que les nouveaux tarifs venaient à peine d’entrer en vigueur, ils sont désormais suspendus temporairement, ramenant tous les pays – à l’exception de la Chine – à un taux uniforme de 10 % sur l’ensemble des produits.

En réaction à cette annonce, l’Union européenne a décidé de suspendre temporairement ses propres mesures de rétorsion.

Celles-ci devaient initialement cibler plusieurs produits américains, tout en excluant les bourbons, whiskies et vins, une décision prise à la demande de la filière viticole dont les Vignerons Indépendants afin d’éviter un traitement différencié pour le vin, le champagne et les spiritueux.

Avant l’annonce du moratoire, Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants de France, avait exprimé ses regrets auprès de la ministre de l’Agriculture et du ministre délégué chargé du Commerce extérieur, déplorant que le vin n’ait pas été inclus dans les négociations à taux nuls menées par l’Union européenne.

Selon lui, cette omission illustre une fois de plus la tendance des instances européennes à reléguer la filière viticole au second plan, derrière les intérêts industriels, une situation qui rappelle les négociations du premier mandat de Donald Trump.

Si, pour l’instant, la filière viticole est épargnée – ou du moins impactée au même titre que les autres produits et de ses concurrents internationaux – Jean-Marie Fabre poursuit ses efforts pour soutenir les capacités d’exportation des caves particulières.

Il insiste notamment sur deux priorités :

•    La mise en place d’un guichet unique pour les accises, demande portée depuis de nombreuses années par le mouvement, afin de faciliter les démarches administratives pour les échanges sur le marché communautaire.

•    L’utilisation de la réserve de crise agricole européenne pour soutenir les entreprises confrontées à des pertes de parts de marché.

Le président des Vignerons Indépendants a porté directement ces propositions auprès de plusieurs responsables du gouvernement, dont la ministre de l’Agriculture, le ministre du Commerce extérieur et les conseillers de la Présidence de la République et du Premier ministre.

Bonne nouvelle pour la transmission des domaines viticoles !

Suite à la mobilisation, les ministres de l’Agriculture et des Comptes publics ont confirmé que l’exonération fiscale s’appliquera immédiatement, y compris pour les baux ruraux signés avant 2025.

Les Vignerons Indépendants de France, en collaboration avec la CNAOC, avaient porté une proposition visant à supprimer le seuil d’exonération de 75% de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) lors de la transmission des biens ruraux loués par bail à long terme.

Cette mesure, finalement intégrée dans la loi des finances pour 2025, permet de relever le seuil d’exonération partielle à 20 millions d’euros, sous condition de conservation du bien pendant 18 ans.

Une avancée majeure pour la transmission des domaines familiaux vignerons indépendants, notamment dans certaines régions viticoles.

Cependant, cette mesure ne devait s’appliquer que les baux ruraux signés à partir du 1er janvier 2025, limitant fortement son impact.

Face à cet enjeu crucial, les Vignerons Indépendants ont alerté la ministre de l’Agriculture, Annie Génevard, et la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, lors du Salon de l’Agriculture, demandant que les baux ruraux signés avant le 1er janvier 2025 soient bien dans le champ du dispositif.

Lors de son intervention aux Rencontres Nationales des Vignerons Indépendants, la ministre de l’Agriculture a annoncé une issue favorable : la disposition s’appliquera à compter du 15 février 2025, y compris lorsque le bail a été conclu avant le 1er janvier 2025.

Cette annonce devra faire l’objet d’une traduction législative dans le prochain projet de loi de finances.

Une belle avancée pour la transmission des exploitations viticoles !

Face aux turbulences que traverse la filière viticole, les ministres de l’Agriculture et du Tourisme ont tenu à réitérer leur soutien en adressant personnellement un message aux vignerons indépendants présents à l’occasion des Rencontres Nationales.

Ces Rencontres Nationales au cœur du vignoble alsacien ont été rythmées par deux temps politiques forts, le premier lors de la soirée de gala avec l’intervention de la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Annie Genevard, et le second en clôture de l’évènement, avec l’intervention de la ministre déléguée chargée du Tourisme, Nathalie Delattre.

En réponse au discours de Jean-Marie Fabre, la ministre de l’Agriculture a recensé les différents dispositifs mis en place et a rappelé toute sa vigilance sur les tensions géopolitiques.

Lors de la soirée de gala introduite par Francis Backert, président de la fédération des Vignerons Indépendants d’Alsace, le président Jean-Marie Fabre a pris la parole pour rappeler la feuille de route ambitieuse et le travail entrepris par la confédération pour préserver les entreprises familiales et artisanales des vignerons :

• Le renforcement de la résilience économique

Avec l’obtention des avancées majeures comme la mise en place des prêts de restructuration bancaire, la sanctuarisation du dispositif TO-DE pour alléger le coût du travail saisonnier, la réduction de 30 % de l’impôt de production et le maintien des crédits d’impôt bio et HVE, essentiels pour accompagner la transition écologique.
Des exonérations renforcées sur la transmission des entreprises ont également été obtenues afin de préserver le modèle familial qui fait la richesse du secteur.

• L'anticipation des défis climatiques

Avec la demande portée par le mouvement de révision de l’assurance climatique, en adaptant les références historiques d’indemnisation, ainsi que le plan d’investissement ambitieux pour doter les vignobles d’outils de protection modernes et limiter les pertes liées aux aléas climatiques.

• La sécurisation de la conquête commerciale

Avec 70 % des Vignerons Indépendants exportant hors de France, le commerce international est un enjeu clé.
Face aux tensions géopolitiques et aux risques de nouvelles taxes aux États-Unis ou en Chine, la Confédération se mobilise auprès des autorités françaises et européennes pour défendre les intérêts de la filière et éviter que les TPE vignerons indépendants ne soient trop pénalisées par des décisions défavorables.

En réponse au discours de Jean-Marie Fabre, la ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a pris la parole devant les congressistes via une vidéo.

Elle a mis en avant les dispositifs demandés par le mouvement et mis en œuvre pour soutenir la filière et les vignerons en particulier, que sont notamment l’arrachage, les mesures de consolidation bancaire, l’aide aux jeunes installés touchés par les aléas climatiques ou économiques et a confirmé, comme nous le souhaitions, l’application immédiate de la mesure d’allègement fiscal pour la transmission des baux ruraux sous bail à long terme. 

Elle est également revenue sur l’importance de la conquête des marchés à l’export et le positionnement porté par la France au sein de l’Union européenne sur la gestion  que des conflits géopolitiques internationaux.

En clôture des Rencontres Nationales 2025, Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme, a pris la parole en vidéo pour saluer le choix de l’Alsace, terre pionnière en matière d’accueil au domaine, et souligner le rôle clé des Vignerons Indépendants dans le développement de l’œnotourisme.

Elle a tenu à saluer le travail du Conseil Supérieur de l’Œnotourisme présidé par Hervé Novelli, qui lui remettra dans les prochains jours une feuille de route ambitieuse pour structurer et dynamiser la filière.

Notre organisation a été force de proposition et co-rédactrice de cette feuille de route, en y apportant la voix des Vignerons Indépendants et de leurs fédérations.

La ministre a souligné que le tourisme viticole est aujourd’hui une mosaïque d’initiatives qu’il faut fédérer, structurer et accompagner.

Elle a salué à ce titre l’engagement de Ludovic Walbaum, vice-président de la Confédération et président du Pôle œnotourisme d’Atout France, qui œuvre activement au sein du label « Vignobles & Découvertes » pour promouvoir cette diversification.

En conclusion, elle a réaffirmé que l’innovation, la diversification et l’engagement collectif sont les clefs du succès, et que le gouvernement restera aux côtés des vignerons pour faire de cette ambition une réalité.

Afin de promouvoir un œnotourisme accessible à tous, nous souhaitons mettre en avant les domaines labellisés Tourisme & Handicap sur nos supports, notamment le portail Résa.

👉 Vous êtes adhérent au programme "Booster son oenotourisme" ?

Vérifiez dans votre extranet (rubrique Œnotourisme > Dégustations et vente de vin) que la case "Êtes-vous labellisé Tourisme & Handicap ?" est bien cochée, et précisez les types de handicap concernés (moteur, auditif, mental, visuel).

👉 Vous êtes déjà présent sur le site Résa, sans être adhérent du programme "Booster son oenotourisme" ?

Transmettez-nous le lien vers votre page Tourisme & Handicap (exemple ici) par mail pour valoriser votre engagement en ligne.

🔍 Vous souhaitez en savoir plus sur le label ou entamer une démarche de labellisation ?

Toutes les infos sont ici : tourisme-handicaps.org

Le dispositif d’aide pour le matériel de protection contre les risques climatiques est ouvert jusqu’au 30 avril 2025.

Ce dispositif accompagne les agriculteurs dans leurs investissements pour faire face aux risques climatiques dont l’intensité et l’imprévisibilité peuvent avoir des conséquences sur la viabilité des exploitations.

Cette aide directe porte sur les investissements qui contribuent à la prévention et à la protection contre la sècheresse, la grêle et le gel.

Le baromètre Sowine/Dynata 2025 est sorti et positionne les vins en tête des boissons préférées des français.

Couleurs, régions, oenotourisme, no-low, réseaux sociaux... découvrez ici l'ensemble des résultats du baromètre 2025.

Dans l’attente de l’officialisation de la suppression du Conseil Stratégique Phytosanitaire (CSP), une nouvelle prorogation de la validité des certiphytos vient d’être actée.

Historique et rôle du Conseil Stratégique Phytosanitaire (CSP) :

Le CSP a été instauré dans le cadre de la séparation des activités soumises à agrément (vente, conseil et application de produits phytosanitaires).
Il était une nouvelle condition obligatoire pour le renouvellement du certiphyto.

Toutefois, ce dispositif a rapidement été critiqué pour sa lourdeur administrative et la difficulté à obtenir un créneau pour le passage du conseil.

Suite aux manifestations agricoles de début 2023, le Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé plusieurs mesures de simplification, dont la suppression à terme du CSP et la mise en place d’un moratoire.

À noter que les exploitants certifiés en Agriculture Biologique ou Haute Valeur Environnementale (HVE) sont exemptés du CSP et peuvent renouveler leur certiphyto sans cette contrainte.

Moratoire sur le Conseil Stratégique Phytosanitaire :

•    Renouvellement provisoire du certiphyto avant passage du CSP : Jusqu’au 31 décembre 2027, un certiphyto peut être renouvelé pour une durée d’un an sans passage préalable du CSP, à condition de fournir une preuve de rendez-vous pour ce dernier.
Une fois le conseil réalisé et le justificatif transmis, la validité sera prolongée de quatre ans, ramenant la durée totale à cinq ans.

•    Prorogation générale des certiphytos : Un décret publié le 9 mars 2025 prolonge d’un an la validité des certiphytos expirant entre le 2 mai 2025 et le 1er mai 2026.
Ce texte vient compléter un précédent décret qui avait déjà prorogé les certiphytos jusqu’au 1er mai 2025.
L’administration a confirmé que cette nouvelle extension s’applique également aux certiphytos déjà prorogés.
Le décret de 2025 inclut l’ensemble des certiphytos, y compris ceux des décideurs soumis à agrément exerçant des prestations de service.

Suppression du Conseil Stratégique Phytosanitaire : un processus législatif en attente.

Bien que le gouvernement ait annoncé la suppression du CSP, cette mesure relève du Code rural et doit donc être intégrée dans un texte législatif.

Une proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb, visant à alléger les contraintes pesant sur l’agriculture, inclut cette disposition.

Après son adoption par le Sénat, elle est dans l’attente de son inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.

L’évolution du cadre réglementaire autour des certiphytos reste donc pour l’instant en suspens.
En attendant, les prorogations successives obtenues permettent d’assurer une certaine continuité pour les vignerons.

Le vigneron français Samuel Masse vient d'être élu Président du syndicat européen des Vignerons Indépendants, succédant ainsi à l’Italienne Matilde Poggi.

Fort de son expérience en tant que vice-président de l’organisation, Samuel Masse connaît bien les défis auxquels sont confrontés les vignerons indépendants en Europe.

Ancien Président du Conseil Européen des Jeunes Agriculteurs, il dispose d’une solide maîtrise des rouages des institutions européennes, ce qui lui permettra de défendre efficacement les intérêts, les problématiques et les besoins spécifiques des vignerons indépendants.

Il est également entouré de trois vice-présidents, l’Italien Ludovico Maria Botti, la Slovène Mateja Skrl Kocijancic et le Tchèque Josef Valuhrach.

Ce nouveau mandat s’inscrit dans un contexte géopolitique tendu et des textes règlementaires européens en pleine refonte, défis que le nouveau Président a à cœur de relever pour mettre en place des solutions concrètes pour les vignerons.

Avec le retour du printemps, les amateurs de vin cherchent des domaines à visiter.

Nombreux sont ceux qui naviguent sur le site www.vigneron-independant.com, sur lequel chaque adhérent dispose d'un profil personnalisé.

Pourtant certains d'entre vous n'ont pas encore renseigné leur site web, et perdent en visibilité !

Un profil sans site web valide, c'est comme une boutique dans la rue principale… avec le rideau baissé et les lumières éteintes !

Vérifiez dès maintenant votre fiche sur vigneron-independant.com (rubrique En savoir +) et assurez-vous que le lien vers votre site est présent et qu'il fonctionne !

Si besoin, corrigez-le directement sur votre extranet.
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