1. Il y a quelques années, vous êtes devenu le premier vigneron de la Beauce. Racontez-nous !

En 2016, j’ai cherché un nouveau produit pour diversifier mon exploitation céréalière. J’avais envie d’aller jusqu’au produit final, pour maîtriser toute la chaîne. J’ai d’abord pensé à la bière car l’orge représentait alors 30% de ma production, mais les micro-brasseries étaient nombreuses à s’ouvrir.
Quitte à démarrer quelque chose de nouveau, autant être le premier du département. J’ai donc planté le premier hectare de vigne d’Eure-et-Loire (Chardonnay et Pinot noir).
Aujourd’hui, j’ai 2.5 ha en Vin de France et nous sommes trois vignerons dans le département.
  
2. Quels sont vos circuits de commercialisation ?

Je commercialise à 60% en vente directe, avec un magasin sur l’exploitation et quelques marchés et salons.
20% partent dans des épiceries de produits locaux et le reste en restauration et cavistes, notamment sur Chartres.
  
3. Quels sont vos projets pour les années à venir ?

Je ne pense pas planter davantage pour le moment, mon objectif est de produire 7500 bouteilles par an. Au-delà, cela impliquerait des changements importants dans l’organisation de l’entreprise.
Peut-être que je testerai une autre production, tout est ouvert !

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Une démarche positive, simple et enrichissante, pour progresser à votre rythme.

Interrogé sur le contexte actuel, le Président des Vignerons Indépendants de France dénonce l’irresponsabilité d’une classe politique dont l’instabilité chronique aggrave la crise que traverse la filière.

À la sortie des vendanges, l’exaspération des vignerons est en train de laisser place à une véritable colère, tant la viticulture vit l’une des périodes les plus difficiles de son histoire.

L’instabilité politique, qui perdure depuis plus d’un an, pénalise directement la filière, malgré les efforts de la ministre de l’Agriculture qui a pu avancer plusieurs dossiers portés et soutenus par le mouvement : arrachage 2024-2025, prêt de consolidation bancaire, fonds d’urgence pour les jeunes et les pépiniéristes, plan d’accompagnement pour le vignoble audois touché par les incendies.

Pour autant, la voix de la France peine à se faire entendre en Europe : maintien des taxes américaines sur les vins européens, refus du commissaire européen d’activer le budget de réserve de crise pour financer l’arrachage…

Les sujets à défendre sont pourtant nombreux : mobilisation du budget de crise européen pour l’arrachage, amélioration du prêt de consolidation, fonds exceptionnels pour la promotion, mise en place du guichet unique pour les droits d’accise — un dossier porté depuis près de 15 ans par les Vignerons Indépendants.

Jean-Marie Fabre alerte enfin sur la montée de la colère dans les territoires, certains vignerons allant jusqu’à évoquer la possibilité de mettre sous séquestre la TVA en signe de protestation.

Il en appelle à la responsabilité des pouvoirs publics pour apporter sans délai des réponses concrètes aux attentes de la filière.

Dans le cadre des travaux engagés sur les aléas climatiques, les Vignerons Indépendants de France recherchent un(e) stagiaire ingénieur agronome.

Ce stage vise à :

➡️ Réaliser un état des lieux des aléas climatiques dans les vignobles
➡️ Recenser les solutions techniques et les dispositifs de soutien disponibles
➡️ Identifier les freins techniques et économiques à l’adoption de ces solutions
➡️ Alimenter les réflexions syndicales et techniques de la Commission de travail  "Transition et Adaptation Agro-Ecologiques"
➡️ Contribuer à une restitution claire pour les domaines adhérents.

📅 Durée : 4 à 6 mois
📍 Lieu : Charenton-le-Pont
📧 Contact : Christophe Chevré

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Pour répondre aux nombreuses difficultés rencontrées par les utilisateurs du logiciel GAMMA 2, les Vignerons Indépendants ont multiplié les démarches auprès des Douanes pour signaler et documenter ces dysfonctionnements.

Ces actions collectives ont permis d’alerter les services concernés sur l’ampleur des problèmes et sur les répercussions concrètes pour les opérateurs : surcharge administrative, retards dans les procédures et stress supplémentaire.

En réponse, les Douanes reconnaissent désormais l’importance de ces difficultés et annoncent la mise en place de plusieurs correctifs dans les semaines et mois à venir.

Trois étapes sont d’ores et déjà prévues :

•    Dès le 9 octobre : déploiement d’un premier correctif visant à résoudre certains bugs.
•    Mi-décembre : arrivée d’un second correctif, plus complet.
•    Apurement des DAE : un correctif spécifique et indépendant sur ce point précis est également programmé. Les Douanes ne se sont pas encore engagées sur une date exacte, mais assurent qu’il sera mis en place « le plus tôt possible » et, en tout état de cause, avant mi-décembre.

Nous resterons attentifs à la mise en œuvre effective de ces correctifs et continuerons à relayer les difficultés rencontrées.

En retirant massivement les AMM des produits cupriques, sans proposer d’alternatives, ni d’accompagnement, l’ANSES fragilise la protection du vignoble et met en péril la viticulture bio.

Cet été, l’ANSES a procédé à un retrait massif d’Autorisations de Mise sur le Marché (AMM) des produits cupriques « vigne » et a durci les conditions d’utilisation des produits réhomologués : distance de sécurité pour les personnes riveraines portée à 10 mètres même avec pulvérisateurs à dérive réduite, zones non traitées eau (ZNT) de 20 à 50 mètres selon les produits, plafond de 4 kg de cuivre/ha/an sans lissage, délai de 7 jours entre deux applications et interdiction d’utilisation en floraison.

Pourtant, l’agence reconnaît elle-même, dans son étude d’impact sur les scenarii de limitation/retrait du cuivre, l’absence d’alternatives équivalentes dans certaines situations et le risque majeur pour les systèmes en agriculture biologique, avec des pertes de rendement pouvant être très élevées.

Ces décisions affectent directement les 47 % de Vignerons Indépendants qui sont certifiés en agriculture biologique, mais aussi l’ensemble du réseau.

C’est l’incompréhension totale sur la ligne politique suivie, alors même que les Vignerons Indépendants défendent depuis des années le maintien du cuivre et du lissage, notamment lors de la réhomologation européenne de 2018 menée avec la Confédération Européenne des Vignerons Indépendants.

Aujourd’hui, les Vignerons Indépendants appellent l’ANSES et les pouvoirs publics à adopter une politique cohérente : on ne peut prétendre encourager l’essor du bio tout en retirant l’essentiel des moyens de protection qui y sont autorisés !

Faute d’une telle cohérence, c’est la viticulture la plus vertueuse qui risque d’en subir le coup fatal.

Un bouleversement d’une telle ampleur ne peut être imposé de la sorte, qui plus est sans stratégie ni moyens mis en face.

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❌️ FAUX - Avec l'aide de l'Intelligence artificielle, il est devenu très facile pour les banques d'images, et leurs clients photographes, de traquer les utilisations illicites. L'IA peut désormais retrouver n'importe quelle image, même sur la page la plus reculée d'un site internet minuscule.
➡️ C'est arrivé très récemment à l'un de vos collègues vignerons de la région !

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Voici deux photographes avec lesquels votre fédération travaille et qui connaissent bien les domaines viticoles :

➡️ Pour l'Indre-et-Loire et la Sarthe :
Gaëlle Benoît Caslot - 06 82 12 38 50

➡️ Pour le Loir-et-Cher et les Vignobles du Centre :
Denis Bomer - 06 80 48 96 29

En octobre, notre partenaire SOLUMATIC offre à tous les vignerons Indépendants une promotion de -30% sur les licences VITISOFT, son logiciel de gestion commerciale.

Deuxième bonne nouvelle : le logiciel VITIWIN (traçabilité) vous est proposé à 600 au lieu de 850 €.

Pour profiter de vos réductions, précisez bien que vous êtes adhérent Vigneron Indépendant !

Vous avez jusqu'à la fin du mois d'octobre pour en profiter.

Que vous soyez ou non intéressés par la reconduction éventuelle du dispositif d'arrachage, n'hésitez pas à participer à l'enquête de FranceAgriMer pour que l'état des lieux soit précis.

Vous avez jusqu'au 10 octobre.

Pour rappel, le seul moyen de participer à l'enquête est de répondre à partir du mail que vous avez reçu entre le 15 et le 21 septembre. 

Si vous n'avez rien reçu, contactez enquetes-viti@franceagrimer.fr

Dans une interview à la presse spécialisée, Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants de France, appelle la Commission européenne à une mobilisation générale pour sortir la filière viticole de la spirale de paupérisation et de décapitalisation.

Il affirme qu'il est urgent de mettre en place un véritable plan d’action offensif, tant sur le plan réglementaire (Paquet Vin, intégration des mesures de crise), financier (mobilisation de la réserve agricole européenne de crise), que sur le développement des marchés.

Parmi les priorités, il cite la négociation d’accords de libre-échange traitant spécifiquement le vin, la suspension des droits de douane américains de 15 %, la mobilisation des fonds de soutien aux exportations, la création d’unités opérationnelles à l’étranger et la mise en place du guichet unique pour le paiement des droits d’accise, bataille de longue date des Vignerons Indépendants et de leur confédération européenne, la CEVI.

« C’est à ce prix que nous pourrons regagner des parts de marché. Sinon, la filière s’enfermera dans une spirale déflationniste et moralement défaitiste », conclut-il.

Les Vignerons Indépendants de France et les Compagnons du Devoir officialisent leur partenariat pour développer une formation unique aux métiers de la vigne et du vin.

L’objectif de ce partenariat est de faire connaître et renforcer le compagnonnage vigneron, créé en 2013 mais encore peu connu, afin de former davantage de jeunes à un métier complet et exigeant.

Le principe est celui du Tour de France : cinq à six années de formation itinérante dans les vignobles, associant enseignement académique, pratique dans les domaines et vie en communauté.

Une expérience fondée sur les trois piliers du compagnonnage – voyage, solidarité et transmission.

« Ce n’est pas une formation comme les autres, il y a un engagement moral et collectif », souligne Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants.

Aujourd’hui, une vingtaine de jeunes suivent chaque année ce parcours, mais les besoins sont bien plus importants.

Les Vignerons Indépendants s’engagent donc à promouvoir cette voie d’excellence lors de leurs salons et événements, afin de recruter et de sensibiliser un public de jeunes et de parents en quête d’orientation.

« Nous formons des vignerons complets, capables de maîtriser la production, la commercialisation et l’innovation », résume Eugène Abraham, responsable des métiers du goût chez les Compagnons.

Pour Jean-Marie Fabre, cet engagement est stratégique : « Les centaines de jeunes qui sortiront de ce parcours apporteront savoirs, compétences et ouverture d’esprit indispensables à nos vignobles. »

Un partenariat qui entend allier tradition et modernité, et qui pourrait bientôt faire du compagnonnage un pilier incontournable de la formation viticole en France !

Vous trouverez ici un article de Vitisphère sur ce partenariat.

Cette semaine, nous avons posé 3 questions à Florent Jumert, vigneron indépendant à Villiers-sur-Loir (41)


 
1. Qu'est ce qui vous intéresse le plus dans le fait d'être vigneron indépendant ?

D'abord le côté syndical, mais aussi la marque au niveau commercial : "Vigneron Indépendant", ça sonne ! Et ça peut faire la différence auprès des clients.
  
2. Vous venez d'entrer au conseil d'administration de la fédération du Loir-et-Cher, pourquoi avez-vous envie de vous investir ?

J'étais déjà impliqué dans le conseil d'administration des Jeunes agriculteurs. Cela permet d'avoir un lien syndical avec les vignerons du sud du Loir-et-Cher mais aussi des départements voisins.
  
3. En tant que jeune vigneron, quel enjeu vous semble important pour les années à venir ?

La consommation et l'image du vin en général. On est de plus en plus catalogué comme producteurs d'alcool. Il faut qu'on trouve les moyens de rester dans le game.