Le tout nouveau site des Vignerons Indépendants est en ligne !

Un outil moderne, simple et performant, à la hauteur de notre réseau et de nos ambitions.

Parmi les nouveautés, vous découvrirez :

▶️ Une navigation plus fluide et intuitive, un design épuré et moderne, qui reflète l’identité et la dynamique de notre mouvement.
▶️ Des performances renforcées, avec un site plus rapide et accessible depuis tous vos appareils.

Les Douanes de Dijon nous ont adressé un guide "Bien utiliser GAMMA2 - Guide pratique des anomalies fréquentes".

Les dispositifs d’aide à la restructuration du vignoble sont renouvelés pour la campagne 2025/2026 : restructuration individuelle et restructuration collective (PCR6).

Vous trouverez 👉 ici 👈 une notice qui vous présente dans le détail les deux dispositifs, avec tous les aspects pratiques et les questions à se poser pour bien choisir dans quel dispositif intégrer votre projet de replantation.

Cela vous permettra de déterminer quel dossier d’inscription remplir :

-    Un dossier d’inscription PCR6
-    Un dossier d’inscription en restructuration individuelle

Une fois le type de restructuration déterminé, le dossier d’inscription rempli devra retourné au comité de restructuration au plus tard le 31 octobre 2025 pour le PCR, ou le 30 novembre 2025 pour la restructuration individuelle.

Suite à nos demandes, le ministère de l’Agriculture vient de préciser l’interprétation du décret prolongeant le délai de demande d’autorisation de replantation. 

Le décret en question - n°2025-755 du 31 juillet 2025 - entre en vigueur le lendemain de la publication, c’est-à-dire le 1er août 2025.

Il ne s’applique donc pas aux crédits d’arrachage échus au 31/07/2025 (crédit d’arrachage = délai entre l’arrachage et la date limite pour demander des autorisations de replantation).

La disposition s’applique à partir des arrachages de la campagne 2023/2024, en allongeant de 2 à 5 ans à fin de campagne le délai pour demander des autorisations de replantation.

Pour l’instant, la durée de validité des autorisations de replantation reste quant à elle inchangée à 3 ans.

Une évolution à la hausse est attendue dans le cadre du Paquet Vin en cours de discussion au niveau européen sur lequel travaille activement la CEVI.

Les durées de validité des crédits d’arrachage en portefeuille chez les vignerons ont dû être mis à jour vendredi 5 septembre sur Vitiplantation.

Concrètement : 

•    Pour les arrachages effectués entre le 1er août 2023 et le 31 juillet 2024 (campagne 2023/2024), les demandes d’autorisation de replantation peuvent être demandées jusqu’au 31 juillet 2029 ;
•    Pour les arrachages effectués entre le 1er août 2024 et le 31 juillet 2025 (campagne 2024/2025), les demandes d’autorisation de replantation peuvent être demandées jusqu’au 31 juillet 2030 ;
•    Pour les arrachages effectués entre le 1er août 2025 et le 31 juillet 2026 (campagne 2025/2026), les demandes d’autorisation de replantation peuvent être demandées jusqu’au 31 juillet 2031.

Cette avancée, actée et désormais mise en œuvre pour les vignerons, faisait partie des demandes portées par les Vignerons Indépendants avec les autres organisations de la production pour accompagner les vignerons dans le contexte économique actuel et vers plus de simplification. 

Alors que la rentrée politique est sous tension, Jean-Marie Fabre a poursuivi ses actions auprès des ministres et des cabinets pour alerter sur l’urgence du soutien nécessaire au vignoble. 

La filière a présenté dès juillet son diagnostic et sa feuille de route à la ministre de l’Agriculture : arrachage, distillation, prix rémunérateurs, trésoreries.

Pour Jean-Marie Fabre, l’instabilité politique ne doit pas freiner la mise en œuvre des mesures : « Je ne peux imaginer que le gouvernement de François Bayrou n’a pas profité de l’été pour bétonner le soutien au vignoble », explique-t-il, soulignant l’ampleur d’une crise où quasiment personne n’échappe aux difficultés de trésorerie, aux aléas climatiques et au ralentissement commercial.

Le président des Vignerons Indépendants plaide pour que la France obtienne dès cet automne l’activation des outils européens de gestion de crise – arrachage et distillation – avec un financement de 200 à 250 millions d’euros prélevés sur les budgets de réserve.

Il réclame aussi que les vins français soient prioritaires dans les négociations commerciales avec les États-Unis, afin de contrer l’alourdissement des droits de douane, et qu’un plan exceptionnel de 50 à 100 millions d’euros soit consacré à la promotion à l’export.

Au-delà de l’urgence économique, Jean-Marie Fabre insiste de nouveau sur la nécessité d’un véritable « plan Marshall » pour adapter le vignoble au changement climatique.

« Ce n’est plus une utopie mais une nécessité », affirme-t-il, appelant à donner aux entreprises viticoles les moyens de résister aux aléas et de continuer à approvisionner les marchés.

« Aujourd’hui que nous entrons dans une phase d’instabilité politique, j’espère que le travail a été mené pour ne pas plonger davantage le vignoble dans la crise », conclut le président des Vignerons Indépendants, qui appelle à transformer sans attendre les annonces de juillet en actions concrètes.

Lundi 2 septembre, le Ministre du commerce extérieur avait convié au Quai d’Orsay des dirigeantes et dirigeants qui exportent, investissent, innovent, et renforcent l’influence économique de la France.

Parmi eux, Laure Dubreuil, Présidente des Vignerons Indépendants du Centre Val de Loire portait votre voix.

Elle a pu échanger avec le Ministre sur 3 thématiques : 

📢  l’impact des taxes Trump pour la filière viticole française, notamment pour ses TPE Vignerons Indépendants, et la nécessité de poursuivre le travail pour les faire baisser.

📢 le besoin d’accompagnement à l’export de nos entreprises, notamment en les faisant participer aux missions gouvernementales faisant la promotion de la France à l’étranger.

📢 le développement et la structuration de l’œnotourisme, véritable force d’attraction de la France à l’international.

L’appel à projets pour l’aide à la promotion vers les pays tiers pour les actions menées en 2026 ouvre ce mardi 2 septembre et se clôturera le mardi 4 novembre à midi.

Cette mesure permet aux vignerons qui développent leurs marchés à l’international (hors Union européenne) de bénéficier d’un soutien financier sur une partie de leurs coûts de promotion.

Elle s’inscrit pleinement dans le soutien à la performance commerciale, axe majeur de la feuille de route portée par les Vignerons Indépendants de France.

Nous avons travaillé à plusieurs reprises avec FranceAgriMer pour améliorer ce dispositif : il est maintenant plus adapté aux réalités de terrain des vignerons. 

Pour plus d'informations, demandez à votre fédération la note de présentation du dispositif.

Dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle de l’Emploi, la FNSEA mène une étude nationale sur le logement des salariés viticoles, qu’ils soient saisonniers, permanents, en contrat court ou détachés. 

L’objectif est double : 

➡️   Lever les freins à l’embauche, au recrutement et à la fidélisation dans un contexte de tension croissante sur le marché du travail ; 

➡️    Formuler des solutions opérationnelles pour un logement digne, attractif et économiquement soutenable, au service de la compétitivité de la filière. 

La viticulture est particulièrement concernée par ces questions : elle mobilise une main-d’œuvre nombreuse, souvent sur des périodes courtes, avec des besoins spécifiques en matière d’hébergement. 

Dans ce contexte, un questionnaire a été élaboré à destination des employeurs viticoles afin de :

-    Recenser les solutions de logement proposées ou non, 
-    Comprendre les difficultés rencontrées (accès au foncier, coût, normes, statut juridique, etc.), 
-    Et recueillir les attentes des employeurs face à ces enjeux. 

Les résultats de cette enquête permettront d’alimenter un diagnostic national structuré, de formuler des propositions concrètes et de soutenir la profession dans le dialogue avec les pouvoirs publics et les acteurs territoriaux. 

Le questionnaire est 100 % anonyme et strictement utilisé à des fins de recherche professionnelle. Il est ouvert jusqu'au 7 septembre 2025.

Fabrice Chaudier, consultant sur le marché du vin, a publié une note d’analyse coécrite avec sa femme, maîtresse en histoire, sur l’histoire du mot «déconsommation». 

Les auteurs reviennent sur l’origine du verbatim de la déconsommation de vin en France, à la sortie de la crise Covid, quand bien même les chiffres montraient une reprise des ventes, et l’interprètent comme une stratégie à destination des politiques pour les appeler à soutenir la filière. 

Les auteurs alertent sur la nécessité de ne pas occulter les acteurs clés de l’évolution de la vente des vins que sont les consommateurs dont les attentes peuvent être multiples, et appellent à ne pas confondre baisse et transformation de la consommation. 

Leur analyse des chiffres les conduit à estimer que la sous-production est responsable de la baisse de la consommation.

Alors que la guerre commerciale du président américain continue, la Commission européenne a tenté de négocier des taxes nulles pour certains produits, n’incluant pas les alcools et le vin. 

Malgré les demandes récurrentes des Vignerons Indépendants de France, le vin n’a pas fait l’objet de mesure spécifique et se voit taxer à hauteur du taux de base de 15%. 

Dans l’ensemble de la presse, les représentants des Vignerons Indépendants alertent sur l’impact économique pour la filière.

Le président Jean-Marie Fabre souligne que cette situation « porte un coup à notre capacité commerciale aux États-Unis » et menace les marges, notamment pour les vins français.

Il est également évoqué les difficultés concrètes des exploitants, maintenir les ventes à l’export tout en travaillant à marge négative est impossible.
Les droits de douane viennent s’ajouter à un contexte déjà compliqué, sur le marché international.

Les Vignerons Indépendants appellent à une réaction de l’Union européenne et à des mesures de soutien pour protéger la compétitivité de la filière, tout en soulignant l’urgence d’accompagner les producteurs face à ces chocs extérieurs qui pourraient fragiliser durablement le secteur.

Vous trouverez ici nos interventions dans la presse :

➡️ Interview de Thierry Mothe et Thierry Vaute
➡️ Jean-Marie Fabre sur BFM TV
➡️ Jean-Marie Fabre dans Vitisphère
➡️ Jean-Marie Fabre sur TF1
➡️ Jean-Marie Fabre sur Europe 1
➡️ Jean-Marie Fabre sur LCI
➡️ Jean-Marie Fabre dans Vitisphère
➡️ Jean-Marie Fabre sur RTL

L’Irlande reporte à 2028 l’obligation d’apposer des avertissements sur les étiquettes des boissons alcoolisées.

Le gouvernement irlandais a annoncé un report de deux ans de la mise en œuvre de l’obligation d’apposer des avertissements sur les étiquettes des produits alcoolisés, repoussant la date limite de mai 2026 à 2028.

Cette décision, approuvée par le Conseil des ministres, fait suite aux inquiétudes exprimées par le forum commercial du gouvernement, qui estime que ces avertissements pourraient nuire à la compétitivité de l’Irlande sur les marchés internationaux.

A la suite du travail mené à l’automne 2024, notamment par la CEVI, la Commission européenne avait accepté la proposition de la profession visant à prolonger la durée pendant laquelle les demandes d’autorisations de replantation peuvent être demandées.

Le règlement européen, paru en février 2025, devait entrainer la modification des textes français : c’est désormais chose faite avec la publication du décret cet été. 

Désormais, les demandes d’autorisations de replantation peuvent être présentées jusqu’à la fin de la cinquième campagne viticole suivant la campagne de l’arrachage, contre seulement la deuxième auparavant. 

Nous sommes en contact avec le ministère de l’Agriculture et FranceAgriMer pour clarifier les modalités d’application, en particulier pour les arrachages déjà effectués.