Mardi 03 Juin 2025
Factures impayées
Vérifiez celles de janvier dernier !
Le contrat mis en place entre les Vignerons Indépendants et Groupama Assurance-Crédit protège les assurés contre le risque d'impayés de leurs acheteurs professionnels et particuliers.
Groupama s'occupe de toute la procédure de recouvrement des factures impayées et indemnise les assurés en cas de non-recouvrement du règlement.
Pour les domaines assurés, il est temps de déclarer vos factures impayés du mois de janvier 2025 (pour les acheteurs français) et de décembre 2024 (à l'export).
Ne tardez pas !
Groupama s'occupe de toute la procédure de recouvrement des factures impayées et indemnise les assurés en cas de non-recouvrement du règlement.
Pour les domaines assurés, il est temps de déclarer vos factures impayés du mois de janvier 2025 (pour les acheteurs français) et de décembre 2024 (à l'export).
Ne tardez pas !
- 07:02 - Permalien
Lundi 02 Juin 2025
Pique-nique chez les vignerons indépendants
C'est ce week-end !
La 15ème édition du pique-nique chez les vignerons indépendants aura lieu ce week-end, dans les 244 domaines participant, dont 25 de notre région.
Le pique-nique s'affiche chez les commerçants de Tours et Blois, dans les Offices de Tourisme et sites touristiques de la région, dans les agences de nos partenaires Crédit Agricole et Groupama, dans les médias, sur les réseaux sociaux, sur la plateforme des vignerons indépendants...
Nous attendons les visiteurs nombreux pour leur parler de notre métier, de nos savoir-faire et de nos vins !
Si vous n'accueillez pas l'événement, rien ne vous empêche d'aller profiter d'un pique-nique convivial chez un collègue vigneron, que ce soit dans notre région ou beaucoup plus loin 🚲🚗✈️🚀😉
Le pique-nique s'affiche chez les commerçants de Tours et Blois, dans les Offices de Tourisme et sites touristiques de la région, dans les agences de nos partenaires Crédit Agricole et Groupama, dans les médias, sur les réseaux sociaux, sur la plateforme des vignerons indépendants...
Nous attendons les visiteurs nombreux pour leur parler de notre métier, de nos savoir-faire et de nos vins !
Si vous n'accueillez pas l'événement, rien ne vous empêche d'aller profiter d'un pique-nique convivial chez un collègue vigneron, que ce soit dans notre région ou beaucoup plus loin 🚲🚗✈️🚀😉
- 16:59 - Permalien
Jeudi 29 Mai 2025
Loi Evin et influenceurs
Guide d’information de Vin & Société
Les nouvelles technologies, et en particulier l’essor des réseaux sociaux, a bouleversé le monde de la publicité avec l’émergence d’influenceur.
Les publicités sur le thème de l’alcool sont toujours soumises à la loi Evin et les entreprises qui veulent développer leur présence numérique doivent être vigilante à rester dans le cadre permis par la loi.
C’est à ce titre que Vin & Société a rédigé deux documents pour reprendre les points sur la communication digitale, les contenus autorisés, ou les mentions obligatoires ainsi que la notion de collaborateur commerciale avec des influenceurs.
Demandez ces documents auprès de votre fédération.
Les publicités sur le thème de l’alcool sont toujours soumises à la loi Evin et les entreprises qui veulent développer leur présence numérique doivent être vigilante à rester dans le cadre permis par la loi.
C’est à ce titre que Vin & Société a rédigé deux documents pour reprendre les points sur la communication digitale, les contenus autorisés, ou les mentions obligatoires ainsi que la notion de collaborateur commerciale avec des influenceurs.
Demandez ces documents auprès de votre fédération.
- 17:05 - Permalien
Mardi 27 Mai 2025
Date de votre Assemblée Générale
L'AG, c'est vous !
L’Assemblée Générale est le moment clef pour faire entendre votre voix, poser vos questions, proposer vos idées.
C’est aussi une belle occasion d’échanger et de partager vos expériences.
Votre présence compte pour faire le point ensemble sur ce qui a été fait, imaginer la suite et surtout faire entendre votre voix.
Notez la date d'AG de votre fédération :
➡️ Indre-et-Loire : Jeudi 3 juillet à 18h30📍Azay le Rideau
➡️ Loir-et-Cher : Jeudi 17 juillet 📍 Selles-sur-Cher
➡️ Vignobles du Centre : Mardi 8 juillet à 18h 📍 Pouilly-sur-Loire
C’est aussi une belle occasion d’échanger et de partager vos expériences.
Votre présence compte pour faire le point ensemble sur ce qui a été fait, imaginer la suite et surtout faire entendre votre voix.
Notez la date d'AG de votre fédération :
➡️ Indre-et-Loire : Jeudi 3 juillet à 18h30📍Azay le Rideau
➡️ Loir-et-Cher : Jeudi 17 juillet 📍 Selles-sur-Cher
➡️ Vignobles du Centre : Mardi 8 juillet à 18h 📍 Pouilly-sur-Loire
- 17:00 - Permalien
Lundi 26 Mai 2025
Le vin d'artisan séduit la GD
Une reconnaissance du modèle VI
Un article paru le week-end dernier dans Le Figaro confirme ce que nous affirmons depuis de nombreux mois : les consommateurs recherchent de plus en plus des vins porteurs d’émotion, incarnés par des artisans, enracinés dans un terroir, c’est-à-dire des vins de Vignerons Indépendants.
Avec un positionnement prix qui n’est pas sur le premier prix, contrairement à l’image de la grande distribution, car c’est bien ce segment-là qui recule auprès des consommateurs.
Plusieurs enseignes de grande distribution intègrent aujourd’hui dans leurs linéaires des vins de Vignerons Indépendants.
Quelques chiffres selon l’enquête menée par Le Figaro :
• Monoprix : plus de 50 % de l’assortiment permanent serait issu de vignerons indépendants.
• E.Leclerc : environ un tiers de l’offre vinicole.
• Carrefour : 15 % sur l’année, et jusqu’à 20 % lors de la Foire aux Vins.
• Coopérative U : surprise de l’enquête, avec 65 % de l’offre constituée de vignerons récoltants.
• Intermarché : présence variable, souvent plus forte en zones viticoles grâce à l’autonomie locale des franchisés.
En revanche, Lidl en propose très peu, et Auchan n’a pas répondu à l’enquête.
La sélection en grande distribution repose certes sur l’authenticité et la qualité, mais deux contraintes majeures s’imposent :
• Le volume minimum (ex. : 3 000 à 4 000 bouteilles/an chez Carrefour).
• Le prix public cible (autour de 6 à 7 euros), sauf chez Monoprix qui assume un positionnement plus premium.
Si certains distributeurs ne valorisent pas toujours explicitement le logo « Vigneron Indépendant », la dynamique est bien là : le vin « signé » par un vigneron, racontant une histoire, exprimant un terroir, a gagné ses lettres de noblesse, y compris en grande surface.
D’après les enquêtes internes, la grande distribution représente 5% du chiffre d’affaires du réseau.
Cette enquête indépendante confirme la pertinence de notre positionnement et appelle à poursuivre le travail de valorisation de la signature Vigneron Indépendant.
Avec un positionnement prix qui n’est pas sur le premier prix, contrairement à l’image de la grande distribution, car c’est bien ce segment-là qui recule auprès des consommateurs.
Plusieurs enseignes de grande distribution intègrent aujourd’hui dans leurs linéaires des vins de Vignerons Indépendants.
Quelques chiffres selon l’enquête menée par Le Figaro :
• Monoprix : plus de 50 % de l’assortiment permanent serait issu de vignerons indépendants.
• E.Leclerc : environ un tiers de l’offre vinicole.
• Carrefour : 15 % sur l’année, et jusqu’à 20 % lors de la Foire aux Vins.
• Coopérative U : surprise de l’enquête, avec 65 % de l’offre constituée de vignerons récoltants.
• Intermarché : présence variable, souvent plus forte en zones viticoles grâce à l’autonomie locale des franchisés.
En revanche, Lidl en propose très peu, et Auchan n’a pas répondu à l’enquête.
La sélection en grande distribution repose certes sur l’authenticité et la qualité, mais deux contraintes majeures s’imposent :
• Le volume minimum (ex. : 3 000 à 4 000 bouteilles/an chez Carrefour).
• Le prix public cible (autour de 6 à 7 euros), sauf chez Monoprix qui assume un positionnement plus premium.
Si certains distributeurs ne valorisent pas toujours explicitement le logo « Vigneron Indépendant », la dynamique est bien là : le vin « signé » par un vigneron, racontant une histoire, exprimant un terroir, a gagné ses lettres de noblesse, y compris en grande surface.
D’après les enquêtes internes, la grande distribution représente 5% du chiffre d’affaires du réseau.
Cette enquête indépendante confirme la pertinence de notre positionnement et appelle à poursuivre le travail de valorisation de la signature Vigneron Indépendant.
- 12:11 - Permalien
Vendredi 23 Mai 2025
Des propositions pour sécuriser la prestation de services
Rencontre avec la Ministre du Travail
Le président des Vignerons Indépendants de France, Jean-Marie Fabre, et le vice-président Thierry Vaute, ont rencontré le jeudi 22 mai la ministre chargée du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, pour porter la voix des Vignerons Indépendants sur un sujet sensible : le recours à la prestation de service, en particulier pour les vendanges.
Cet échange a permis de faire remonter deux problèmes concrets :
• Une responsabilité lourde pour les vignerons donneurs d’ordre, à qui il revient de vérifier de nombreux documents administratifs lorsqu’ils font appel à un prestataire. En l’absence de consignes claires et de moyens adaptés, cette charge fait peser un risque important sur les exploitants, en cas de contrôle.
• Une situation bloquée dans le département du Vaucluse, où l’administration considère que les vendanges ne présentent pas la technicité suffisante pour justifier le recours à la prestation de service. Une position incompréhensible pour les vignerons, alors même que l’emploi direct, l’intérim ou les groupements d’employeurs ne permettent pas de répondre aux besoins de main-d’œuvre.
Pour défendre les réalités du terrain, deux demandes précises ont été formulées :
• Un moratoire, pour protéger les prochaines vendanges et suspendre les sanctions tant que le cadre reste flou ;
• Un travail interservices, pour clarifier durablement le droit applicable, sécuriser les pratiques des vignerons et protéger les salariés.
Ce dossier a également été porté auprès du président de la MSA, Jean-François Fruttero.
Les Vignerons Indépendants poursuivent leur mobilisation pour une application du droit adaptée aux réalités des domaines.
Cet échange a permis de faire remonter deux problèmes concrets :
• Une responsabilité lourde pour les vignerons donneurs d’ordre, à qui il revient de vérifier de nombreux documents administratifs lorsqu’ils font appel à un prestataire. En l’absence de consignes claires et de moyens adaptés, cette charge fait peser un risque important sur les exploitants, en cas de contrôle.
• Une situation bloquée dans le département du Vaucluse, où l’administration considère que les vendanges ne présentent pas la technicité suffisante pour justifier le recours à la prestation de service. Une position incompréhensible pour les vignerons, alors même que l’emploi direct, l’intérim ou les groupements d’employeurs ne permettent pas de répondre aux besoins de main-d’œuvre.
Pour défendre les réalités du terrain, deux demandes précises ont été formulées :
• Un moratoire, pour protéger les prochaines vendanges et suspendre les sanctions tant que le cadre reste flou ;
• Un travail interservices, pour clarifier durablement le droit applicable, sécuriser les pratiques des vignerons et protéger les salariés.
Ce dossier a également été porté auprès du président de la MSA, Jean-François Fruttero.
Les Vignerons Indépendants poursuivent leur mobilisation pour une application du droit adaptée aux réalités des domaines.
- 12:50 - Permalien
Jeudi 22 Mai 2025
Etiquetage dématérialisé
Possibilité d’ajouter un lien sur la page des informations obligatoires
La nouvelle réglementation concernant l’étiquetage obligatoire des ingrédients et de l’information nutritionnelle est entrée en vigueur le 8 décembre 2023.
Les vignerons peuvent répondre à cette obligation en dématérialisant ces informations obligatoires et en les rendant accessibles via un QR code sur leur étiquette.
Il s’agit d’une nouvelle législation et des ajustements règlementaires continuent de se faire.
Il nous avait été initialement indiqué que la page dématérialisée ne pouvait comporter de lien renvoyant vers le site internet du vigneron ou des informations commerciales.
Les services de la consommation et de la répression des fraudes du ministère de l’Économie viennent de préciser cette possibilité, en autorisant un lien sur la page des informations dématérialisées, mais uniquement sous certaines conditions.
En effet, la Commission européenne considère qu’il est interdit de mettre des informations commerciales sur cette page ou d’avoir un lien vers une page renvoyant à des informations commerciales ou au site du vigneron.
En revanche, il est possible de renvoyer vers une page comportant des informations neutres, depuis laquelle un autre lien pourra mener vers le site du vigneron.
Concrètement, sur la première page accessible via le QR code, sur laquelle se trouvent les informations relatives à la liste des ingrédients et à la déclaration nutritionnelle, il sera possible de mettre un bouton, lui-même neutre — par exemple : « En savoir plus ».
Sur cette deuxième page, il est impératif de ne mettre aucune information commerciale, en prenant en compte le fait que la Commission européenne a une vision assez large de ce que constitue une information commerciale.
À titre d’exemple, des mentions comme une description organoleptique du produit ou des accords mets-vins sont considérées comme des informations commerciales et ne pourront donc pas figurer sur cette page.
En revanche, les Fraudes nous ont confirmé que les informations suivantes peuvent être utilisées :
• Information sur le tri de la bouteille
• Certaines informations sur le vin (par exemple le cépage, le type de sol, la vinification, le temps de garde)
• Des informations sur le vigneron (en restant neutre et sans en faire un attrait commercial)
• Consommation responsable
A partir de cette deuxième page, un lien redirigeant vers le site commercial du vigneron est possible.
L’ouverture permise par les services des Fraudes est nouvelle, et il n’existe pas de jurisprudence validant les mentions pouvant être utilisées.
Nous encourageons donc la plus grande prudence dans les informations renseignées dans cette deuxième page.
Les vignerons peuvent répondre à cette obligation en dématérialisant ces informations obligatoires et en les rendant accessibles via un QR code sur leur étiquette.
Il s’agit d’une nouvelle législation et des ajustements règlementaires continuent de se faire.
Il nous avait été initialement indiqué que la page dématérialisée ne pouvait comporter de lien renvoyant vers le site internet du vigneron ou des informations commerciales.
Les services de la consommation et de la répression des fraudes du ministère de l’Économie viennent de préciser cette possibilité, en autorisant un lien sur la page des informations dématérialisées, mais uniquement sous certaines conditions.
En effet, la Commission européenne considère qu’il est interdit de mettre des informations commerciales sur cette page ou d’avoir un lien vers une page renvoyant à des informations commerciales ou au site du vigneron.
En revanche, il est possible de renvoyer vers une page comportant des informations neutres, depuis laquelle un autre lien pourra mener vers le site du vigneron.
Concrètement, sur la première page accessible via le QR code, sur laquelle se trouvent les informations relatives à la liste des ingrédients et à la déclaration nutritionnelle, il sera possible de mettre un bouton, lui-même neutre — par exemple : « En savoir plus ».
Sur cette deuxième page, il est impératif de ne mettre aucune information commerciale, en prenant en compte le fait que la Commission européenne a une vision assez large de ce que constitue une information commerciale.
À titre d’exemple, des mentions comme une description organoleptique du produit ou des accords mets-vins sont considérées comme des informations commerciales et ne pourront donc pas figurer sur cette page.
En revanche, les Fraudes nous ont confirmé que les informations suivantes peuvent être utilisées :
• Information sur le tri de la bouteille
• Certaines informations sur le vin (par exemple le cépage, le type de sol, la vinification, le temps de garde)
• Des informations sur le vigneron (en restant neutre et sans en faire un attrait commercial)
• Consommation responsable
A partir de cette deuxième page, un lien redirigeant vers le site commercial du vigneron est possible.
L’ouverture permise par les services des Fraudes est nouvelle, et il n’existe pas de jurisprudence validant les mentions pouvant être utilisées.
Nous encourageons donc la plus grande prudence dans les informations renseignées dans cette deuxième page.
- 18:16 - Permalien
Mercredi 21 Mai 2025
Assurance-récolte et moyenne olympique
Une avancée européenne encore insuffisante
La Commission européenne vient de proposer, dans le cadre de l’évolution réglementaire de la Politique Agricole Commune, un allongement de la durée de référence pour le calcul de la moyenne olympique.
Cette méthode de calcul, utilisée pour identifier la valeur de référence historique de la production assurée, consiste à prendre les années de la période donnée en retirant la valeur la plus haute et la plus basse.
Autrefois calculée sur cinq ans, elle passerait à huit ans.
Cette évolution, soutenue par le gouvernement français, est présentée comme une réponse aux attentes du terrain.
En effet, la Confédération des Vignerons Indépendants de France la porte depuis longtemps, alertant depuis plusieurs années sur l’inefficacité du système actuel.
Toutefois, bien que cette mesure soit une première avancée pour rendre ce système plus efficace et adapté aux nouvelles réalités climatiques, elle ne répond que partiellement aux besoins des vignerons.
Le président des Vignerons Indépendants de France insiste sur le besoin d’aller plus loin, notamment en excluant du calcul les années d’aléas.
Il est nécessaire que les revenus ne soient pas estimés à partir d’années marquées par les aléas climatiques.
Comme le rappelle Jean-Marie Fabre, « on n’assure pas une maison sur sa valeur après un sinistre ».
Il souligne également que de nombreux vignerons se détournent des assurances, et continue de militer pour la mise en place d’un plan de prévention des fléaux climatiques les plus récurrents dans chaque région, afin d’agir en amont des aléas (filet paragrêle, éolienne, fils chauffants, etc.).
Ces mesures structurelles, essentielles au secteur viticole, permettront d’éviter bien des interventions d’aides conjoncturelles ou d’urgence à l’avenir.
Il rappelle que le coût pour le vignoble sera, au final, bien plus élevé si aucun moyen n’est mis en œuvre pour le protéger.
Ce message, un des axes de la feuille de route du syndicat, est portée par les représentants du mouvement lors des différentes réunions sur le sujet.
Sur le même sujet, lire ici l'article de Vitisphère.
Cette méthode de calcul, utilisée pour identifier la valeur de référence historique de la production assurée, consiste à prendre les années de la période donnée en retirant la valeur la plus haute et la plus basse.
Autrefois calculée sur cinq ans, elle passerait à huit ans.
Cette évolution, soutenue par le gouvernement français, est présentée comme une réponse aux attentes du terrain.
En effet, la Confédération des Vignerons Indépendants de France la porte depuis longtemps, alertant depuis plusieurs années sur l’inefficacité du système actuel.
Toutefois, bien que cette mesure soit une première avancée pour rendre ce système plus efficace et adapté aux nouvelles réalités climatiques, elle ne répond que partiellement aux besoins des vignerons.
Le président des Vignerons Indépendants de France insiste sur le besoin d’aller plus loin, notamment en excluant du calcul les années d’aléas.
Il est nécessaire que les revenus ne soient pas estimés à partir d’années marquées par les aléas climatiques.
Comme le rappelle Jean-Marie Fabre, « on n’assure pas une maison sur sa valeur après un sinistre ».
Il souligne également que de nombreux vignerons se détournent des assurances, et continue de militer pour la mise en place d’un plan de prévention des fléaux climatiques les plus récurrents dans chaque région, afin d’agir en amont des aléas (filet paragrêle, éolienne, fils chauffants, etc.).
Ces mesures structurelles, essentielles au secteur viticole, permettront d’éviter bien des interventions d’aides conjoncturelles ou d’urgence à l’avenir.
Il rappelle que le coût pour le vignoble sera, au final, bien plus élevé si aucun moyen n’est mis en œuvre pour le protéger.
Ce message, un des axes de la feuille de route du syndicat, est portée par les représentants du mouvement lors des différentes réunions sur le sujet.
Sur le même sujet, lire ici l'article de Vitisphère.
- 10:52 - Permalien
Mardi 20 Mai 2025
Arnaque par usurpation d'identité
Adoptez les bonnes pratiques
Depuis quelques semaines, les entreprises viticoles font face à une nouvelle vague de tentatives d'arnaques par usurpation d'identité.
Dans ces tentatives d'arnaque, toutes les informations concernant l’entreprise (SIRET, TVA, siège social, gérant...) sont souvent largement détaillées : cela doit déjà vous mettre la puce à l'oreille. Ce n'est pas habituel chez un commercial.
Ces informations sont accessibles à tous sur internet et elles sont toujours exactes. L'escroc pense (souvent à raison !) que vous serez rassurés en les retrouvant sur un site officiel.
Attention : la concordance de l'adresse, du SIRET ou du nom du gérant ne vous garantit en rien que vous ayez bien affaire à une personne de cette entreprise. Pas plus que la diffusion du bilan et du compte de résultat, également facilement accessibles !
Votre interlocuteur tente peut-être de se faire passer pour l'entreprise : il s'agit alors d'une usurpation d'identité.
Parmi les informations qui vous sont données, les seules informations inexactes sont le numéro de téléphone portable et l'adresse mail de votre interlocuteur.
D'ailleurs un message avec uniquement un téléphone portable n'est pas bon signe.
Quant au nom de domaine de l'adresse mail, il est possible d'en acheter en ligne pour seulement 1 euro.
Le meilleur moyen de vous prémunir de telles tentatives est de rechercher par vos propres moyens (internet) le numéro de téléphone fixe de la société nommée par votre interlocuteur, puis d'appeler ce numéro officiel (et surtout pas celui qu'on vous a donné) en demandant à parler à la personne qui a écrit pour vérifier que l'offre vient réellement de l'entreprise.
Si le téléphone fixe est difficile à trouver, cela doit également vous mettre en alerte.
Une commande importante, sans aucune dégustation préalable, sans que vous ayez souvenir d'avoir jamais rencontré votre interlocuteur... ça n'existe malheureusement pas dans la vraie vie.
Soyez vigilants !
Dans ces tentatives d'arnaque, toutes les informations concernant l’entreprise (SIRET, TVA, siège social, gérant...) sont souvent largement détaillées : cela doit déjà vous mettre la puce à l'oreille. Ce n'est pas habituel chez un commercial.
Ces informations sont accessibles à tous sur internet et elles sont toujours exactes. L'escroc pense (souvent à raison !) que vous serez rassurés en les retrouvant sur un site officiel.
Attention : la concordance de l'adresse, du SIRET ou du nom du gérant ne vous garantit en rien que vous ayez bien affaire à une personne de cette entreprise. Pas plus que la diffusion du bilan et du compte de résultat, également facilement accessibles !
Votre interlocuteur tente peut-être de se faire passer pour l'entreprise : il s'agit alors d'une usurpation d'identité.
Parmi les informations qui vous sont données, les seules informations inexactes sont le numéro de téléphone portable et l'adresse mail de votre interlocuteur.
D'ailleurs un message avec uniquement un téléphone portable n'est pas bon signe.
Quant au nom de domaine de l'adresse mail, il est possible d'en acheter en ligne pour seulement 1 euro.
Le meilleur moyen de vous prémunir de telles tentatives est de rechercher par vos propres moyens (internet) le numéro de téléphone fixe de la société nommée par votre interlocuteur, puis d'appeler ce numéro officiel (et surtout pas celui qu'on vous a donné) en demandant à parler à la personne qui a écrit pour vérifier que l'offre vient réellement de l'entreprise.
Si le téléphone fixe est difficile à trouver, cela doit également vous mettre en alerte.
Une commande importante, sans aucune dégustation préalable, sans que vous ayez souvenir d'avoir jamais rencontré votre interlocuteur... ça n'existe malheureusement pas dans la vraie vie.
Soyez vigilants !
- 12:14 - Permalien
Lundi 19 Mai 2025
Soutien aux exploitants agricoles
Prise en charge des cotisations sociales
La Mutualité sociale agricole (MSA) renforce son accompagnement des exploitants agricoles en difficulté, à travers un dispositif de prise en charge (PEC) des cotisations sociales.
Une instruction ministérielle précise les conditions d’attribution de ces aides destinées aux non-salariés agricoles.
Les caisses de MSA peuvent mobiliser des fonds pour soutenir les chefs d’exploitation agricole rencontrant des difficultés passagères de trésorerie, quelles qu’en soient les causes : aléas climatiques, crises sanitaires ou sectorielles, difficultés personnelles ou familiales, etc.
Ces prises en charge s’appuient sur le règlement (UE) n° 1408/2013 modifié, relatif aux aides de minimis dans le secteur agricole.
Il s’agit d’un dispositif d’accompagnement individualisé, qui n’a pas vocation à soutenir les exploitants en difficulté structurelle contraints de cesser leur activité.
Qui peut bénéficier de cette aide ?
Sont éligibles les chefs d’exploitation agricole, qu’ils exercent leur activité en nom propre ou dans le cadre d’une société, avec ou sans salariés.
Sont donc exclus du dispositif, l’ensemble des employeurs n’ayant pas la qualité de non salarié agricole, les dirigeants assimilés salariés par détermination de la loi (dirigeants de SA, de SAS, dirigeants minoritaires ou égalitaires de SARL, etc.), les groupements d’employeurs, les coopératives agricoles, les associations, les entreprises d’insertion, les établissements d’enseignement agricole, les cotisants solidaires et les retraités.
Un exploitant à jour de ses paiements peut également déposer une demande s’il n’est plus en capacité de régler ses cotisations à venir.
Toutefois, seules les cotisations déjà émises au moment de la demande peuvent faire l’objet d’une prise en charge.
À noter : une personne ayant déjà bénéficié d’une PEC lors d’années antérieures peut y prétendre à nouveau.
Viabilité économique de l’entreprise :
L’éligibilité à ce dispositif repose sur la viabilité économique de l’exploitation. Les caisses de MSA l’évaluent à partir de critères précis.
Sont automatiquement exclues :
• les exploitations en cessation de paiements, même non déclarée judiciairement ;
• les situations jugées irrémédiablement compromises.
En revanche, sont considérées comme éligibles les structures engagées dans des démarches de résolution : règlement amiable agricole, conciliation, mandat ad hoc, ou procédures judiciaires de sauvegarde et de redressement, à condition qu’un plan ait été adopté à l’issue de la période d’observation.
Les exploitations faisant l’objet de poursuites contentieuses par huissier peuvent également être éligibles.
Montant de l’aide et plafonds :
Chaque conseil d’administration départemental de la MSA attribue les aides dans la limite de l’enveloppe annuelle accordée et en respect des plafonds définis par la réglementation européenne sur les aides de minimis pour chaque entreprise.
Le montant de la PEC est plafonné à 3 800 € par exploitation ou entreprise agricole. Il peut être exceptionnellement porté à 5 000 € si la situation du demandeur le justifie.
Procédure :
Les exploitants souhaitant bénéficier d’une PEC doivent adresser une demande motivée à leur caisse de MSA, en utilisant le modèle disponible en ligne. La demande doit être individuelle.
Pendant l’instruction du dossier, la caisse doit suspendre toute procédure de recouvrement forcé.
=> Lire ici l'instruction technique.
Une instruction ministérielle précise les conditions d’attribution de ces aides destinées aux non-salariés agricoles.
Les caisses de MSA peuvent mobiliser des fonds pour soutenir les chefs d’exploitation agricole rencontrant des difficultés passagères de trésorerie, quelles qu’en soient les causes : aléas climatiques, crises sanitaires ou sectorielles, difficultés personnelles ou familiales, etc.
Ces prises en charge s’appuient sur le règlement (UE) n° 1408/2013 modifié, relatif aux aides de minimis dans le secteur agricole.
Il s’agit d’un dispositif d’accompagnement individualisé, qui n’a pas vocation à soutenir les exploitants en difficulté structurelle contraints de cesser leur activité.
Qui peut bénéficier de cette aide ?
Sont éligibles les chefs d’exploitation agricole, qu’ils exercent leur activité en nom propre ou dans le cadre d’une société, avec ou sans salariés.
Sont donc exclus du dispositif, l’ensemble des employeurs n’ayant pas la qualité de non salarié agricole, les dirigeants assimilés salariés par détermination de la loi (dirigeants de SA, de SAS, dirigeants minoritaires ou égalitaires de SARL, etc.), les groupements d’employeurs, les coopératives agricoles, les associations, les entreprises d’insertion, les établissements d’enseignement agricole, les cotisants solidaires et les retraités.
Un exploitant à jour de ses paiements peut également déposer une demande s’il n’est plus en capacité de régler ses cotisations à venir.
Toutefois, seules les cotisations déjà émises au moment de la demande peuvent faire l’objet d’une prise en charge.
À noter : une personne ayant déjà bénéficié d’une PEC lors d’années antérieures peut y prétendre à nouveau.
Viabilité économique de l’entreprise :
L’éligibilité à ce dispositif repose sur la viabilité économique de l’exploitation. Les caisses de MSA l’évaluent à partir de critères précis.
Sont automatiquement exclues :
• les exploitations en cessation de paiements, même non déclarée judiciairement ;
• les situations jugées irrémédiablement compromises.
En revanche, sont considérées comme éligibles les structures engagées dans des démarches de résolution : règlement amiable agricole, conciliation, mandat ad hoc, ou procédures judiciaires de sauvegarde et de redressement, à condition qu’un plan ait été adopté à l’issue de la période d’observation.
Les exploitations faisant l’objet de poursuites contentieuses par huissier peuvent également être éligibles.
Montant de l’aide et plafonds :
Chaque conseil d’administration départemental de la MSA attribue les aides dans la limite de l’enveloppe annuelle accordée et en respect des plafonds définis par la réglementation européenne sur les aides de minimis pour chaque entreprise.
Le montant de la PEC est plafonné à 3 800 € par exploitation ou entreprise agricole. Il peut être exceptionnellement porté à 5 000 € si la situation du demandeur le justifie.
Procédure :
Les exploitants souhaitant bénéficier d’une PEC doivent adresser une demande motivée à leur caisse de MSA, en utilisant le modèle disponible en ligne. La demande doit être individuelle.
Pendant l’instruction du dossier, la caisse doit suspendre toute procédure de recouvrement forcé.
=> Lire ici l'instruction technique.
- 13:25 - Permalien
Vendredi 16 Mai 2025
Arrêté pollinisateur
Dérogation obtenue pour les traitements obligatoires
Depuis l’inclusion de la vigne dans l’arrêté "pollinisateurs", les Vignerons Indépendants sont mobilisés avec la filière pour que l’application de cette nouvelle réglementation soit la plus cohérente possible pour les vignerons.
La décision du Conseil d’État du 26 avril 2024 a soumis la culture de la vigne aux dispositions de l’arrêté "abeilles" de 2021, sans préavis et sans période de transition pour permettre aux professionnels de s’y préparer.
Les Vignerons Indépendants de France s’étaient alors mobilisés avec les autres organisations professionnelles viticoles pour obtenir un moratoire et une période pédagogique d’un an.
Le travail a ensuite continué pour s’assurer que les traitements nécessaires à la culture de la vigne, notamment ceux liés à la lutte obligatoire contre la flavescence dorée, puissent si besoin être effectués pendant la période critique de la floraison.
C’est pourquoi la Confédération des Vignerons Indépendants de France avaient de nouveau alerté début mai le ministère de l’Agriculture sur ce sujet.
Notre travail a porté ses fruits : un arrêté a été publié mardi 13 mai, autorisant, sous conditions, les traitements obligatoires contre la flavescence dorée pendant la floraison de la vigne.
Cet arrêté ajoute un article à l’arrêté de lutte contre la flavescence dorée du 27 avril 2021 et dispose que :
• Les produits phytopharmaceutiques contre la flavescence dorée n’ayant pas encore fait l’objet d’une évaluation et d’une autorisation par l’ANSES peuvent être utilisés à condition qu’un autre produit similaire n’ait pas encore reçu d’autorisation. Auquel cas, c’est ce produit qui devra être utilisé.
• Cette autorisation est soumise à la plage horaire des cinq heures prévues par l’arrêté pollinisateur.
Sur ce dernier point, le ministère de l’Agriculture confirme, malgré nos demandes, qu’il n’est pas possible de déroger à la plage horaire pour les traitements insecticides de lutte obligatoire.
Cette nouvelle disposition, bien que ne réglant pas la totalité de la problématique, donne des marges de manœuvre aux vignerons pour aborder plus sereinement la période de floraison.
Le travail avec le ministère de l’Agriculture sur l’application de l’arrêté pollinisateur se poursuit pour aménager au mieux les conditions pour les vignerons.
La décision du Conseil d’État du 26 avril 2024 a soumis la culture de la vigne aux dispositions de l’arrêté "abeilles" de 2021, sans préavis et sans période de transition pour permettre aux professionnels de s’y préparer.
Les Vignerons Indépendants de France s’étaient alors mobilisés avec les autres organisations professionnelles viticoles pour obtenir un moratoire et une période pédagogique d’un an.
Le travail a ensuite continué pour s’assurer que les traitements nécessaires à la culture de la vigne, notamment ceux liés à la lutte obligatoire contre la flavescence dorée, puissent si besoin être effectués pendant la période critique de la floraison.
C’est pourquoi la Confédération des Vignerons Indépendants de France avaient de nouveau alerté début mai le ministère de l’Agriculture sur ce sujet.
Notre travail a porté ses fruits : un arrêté a été publié mardi 13 mai, autorisant, sous conditions, les traitements obligatoires contre la flavescence dorée pendant la floraison de la vigne.
Cet arrêté ajoute un article à l’arrêté de lutte contre la flavescence dorée du 27 avril 2021 et dispose que :
• Les produits phytopharmaceutiques contre la flavescence dorée n’ayant pas encore fait l’objet d’une évaluation et d’une autorisation par l’ANSES peuvent être utilisés à condition qu’un autre produit similaire n’ait pas encore reçu d’autorisation. Auquel cas, c’est ce produit qui devra être utilisé.
• Cette autorisation est soumise à la plage horaire des cinq heures prévues par l’arrêté pollinisateur.
Sur ce dernier point, le ministère de l’Agriculture confirme, malgré nos demandes, qu’il n’est pas possible de déroger à la plage horaire pour les traitements insecticides de lutte obligatoire.
Cette nouvelle disposition, bien que ne réglant pas la totalité de la problématique, donne des marges de manœuvre aux vignerons pour aborder plus sereinement la période de floraison.
Le travail avec le ministère de l’Agriculture sur l’application de l’arrêté pollinisateur se poursuit pour aménager au mieux les conditions pour les vignerons.
- 17:46 - Permalien
Mercredi 14 Mai 2025
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Les informations présentées dans ce blog sont destinées
aux Vignerons Indépendants adhérents, présents sur le territoire de la fédération du Centre Val de Loire.

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