3 questions à Catherine Médard
Vigneronne au Vignoble Alain Robert à Chançay (37)
1. Vous avez assisté aux interventions sur l’œnotourisme lors de l’AG de la fédération 37. Pensez-vous que l’œnotourisme soit un bon moyen d’attirer de nouveaux clients au domaine ?
Aujourd’hui oui, inévitablement.
Dans une société où les modes de consommation du vin évoluent de façon significative, c’est à nous vignerons de réagir et de mettre en place de nouvelles façons d’accueillir notre clientèle et surtout une nouvelle clientèle qui va venir compléter celle que nous avons déjà.
Quelle que soit l’offre oenotouristique proposée, la communication que nous ferons autour de nos événements atteindra des consommateurs qui spontanément ne seraient pas venus jusqu’à nous en temps normal.
L’oenotourisme c’est viser un nouveau segment de clientèle désireux de vivre une expérience oenotouristique en venant à la rencontre du vigneron dans ses vignes ou sa cave.
2. Qu’avez-vous retenu des différentes interventions ?
L’oenotourisme c’est d’abord la présentation de notre métier, de notre terroir et notre savoir-faire.
La clientèle prête à expérimenter l’oenotourisme est à la recherche d’authenticité. J’ai retenu qu’il fallait avant tout rester soi-même, tout simplement.
Le premier atelier mis en place ne doit pas nécessairement demander un budget conséquent et des moyens techniques et humains importants. Chaque vigneron a sa personnalité, c’est aussi ça que le visiteur va rechercher.
L’exemple des Valmer’Apéro de Jean de Saint Venant le montre. Jean a mis en place l’idée d’apéros sur les mois d’été de manière simple et authentique. Ses visiteurs recherchent du partage chez le vigneron, de la convivialité, autour de quelques verres et d’une planche à déguster.
Que chercher de plus ?!
L’intervention de l’ADT a mis en évidence que nous ne sommes pas tout seuls pour se lancer dans l’aventure de l’oenotourisme, le département met des moyens en œuvre pour nous y aider.
Enfin je note l’importance de la digitalisation des nouveaux moyens de communication.
Depuis le covid, les habitudes des visiteurs, concernant notamment les réservations, ont considérablement évolué.
A nous vignerons indépendants de prendre des places et le virage du digital ! L’automatisation des prises de rdv en ligne au domaine en est un réel exemple.
3. Et pour votre domaine, avez-vous des perspectives de développement en œnotourisme ?
L’oenotourisme existe déjà sur notre domaine, via notre partenaire indépendante (Rendez-Vous dans les Vignes) qui propose des ateliers de dégustation et visites de vignes et de cave.
L’objectif, c’est une immersion dans un petit domaine viticole familial et à taille humaine.
Dans notre cas, si nous devons allons plus loin, je pense que ce serait en effet la digitalisation de la prise de rdv, car ce n’est pas toujours simple de recevoir les visiteurs parfois à l’improviste entre le bureau et les vignes.
J’aime bien l’idée soulevée durant l’AG de mettre en place des moments oenotouristiques durant l’été à l’échelle du réseau des Vignerons Indépendants, tels que les Apéros Gourmands de nos collègues alsaciens.
Chaque week-end de l’été il y aurait minimum un vigneron sur le département qui proposerait l’Apéro Gourmand.
Libre à chacun de s’inscrire dans cette démarche oenotouristique sur 1 ou plusieurs week-ends. Moments relayés par les offices de tourisme auprès des visiteurs.
Voilà une belle idée pour se lancer dans l’oenotourisme en 2025 !
le 05.07.24 à 15:38
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