La CEVI appelle les instances européennes à considérer le vin dans sa dimension essentielle : Comme une exception culturelle européenne.

Omettre la dimension culturelle du vin est une erreur stratégique pour son avenir

L’histoire-même du vieux continent est intimement liée à l’histoire du vin. Que ce soit en  termes  de territoires, de terroirs, de savoir-faire, de particularismes nationaux, de ce fameux Art de Vivre que le Nouveau Monde nous envie : l’Europe est riche, et peut en être fière.

17 pays sur les 27 de l’Union Européenne sont encore de traditions vitivinicoles.
La dimension économique de la viticulture est évidemment non négligeable tant par les échanges commerciaux qu’induit la viticulture, que par les emplois directs ou indirects qu’elle génère dans chacun de ces pays.

Forte de cette tradition, la viticulture est source de valeurs ajoutées et cré atrice d’emplois.
La dimension sociale que revêt le vin est également indéniable. Partage, convivialité, échanges restent les maitres mots dans l’univers du vin. A fort capital sympathie auprès du consommateur, le vin et les vignerons font partie du patrimoine culturel de chaque pays. Madame Angela Merkel ne déclarait-elle pas au diner de gala du salon Intervitis Interfructa, le 24 mars dernier, que « le vin est un produit unique lié à la joie de vivre » ?

Il ne faut pas nier les effets sur le maintien de la ruralité et l’entretien des paysages que les entreprises vignerons indépendantes peuvent revendiquer aujourd’hui, et qui tendent vers une viticulture durable.
Favorable à l’éco-innovation, aux nouvelles technologies, au développement des échanges commerciaux, la CEVI réclame le maintien de l’ex ception liée à la viticulture.
Or, la réforme de la PAC prévoit de mettre fin à la spécificité viticole revenant sur un particularisme de près de 40  ans !

Donnons-nous les moyens de rester fiers de nos produits, de nos métiers et de notre avenir et de préserver notre spécificité.