Mardi 15 Juillet 2025
Opération "Vendangeur d'un jour"
Comment l'organiser ?
Organiser un événement "Vendangeur d'un Jour", ça vous tente ?
Un webinaire répondra à toutes vos questions sur la meilleure façon de vous y prendre.
Au programme : présentation détaillée du concept, retours d'expérience concrets et surtout une mine de conseils pratiques !
Nos intervenants partageront leurs astuces pour une organisation réussie, les écueils à anticiper et les solutions qui ont fait leurs preuves.
Logistique, gestion des participants, communication... toutes vos interrogations trouveront des réponses pratiques et rassurantes.
💻 RV le lundi 28 juillet à 14h
Un webinaire répondra à toutes vos questions sur la meilleure façon de vous y prendre.
Au programme : présentation détaillée du concept, retours d'expérience concrets et surtout une mine de conseils pratiques !
Nos intervenants partageront leurs astuces pour une organisation réussie, les écueils à anticiper et les solutions qui ont fait leurs preuves.
Logistique, gestion des participants, communication... toutes vos interrogations trouveront des réponses pratiques et rassurantes.
💻 RV le lundi 28 juillet à 14h
- 08:28 - Permalien
Vendredi 11 Juillet 2025
Organisations de producteurs
Message de Laure Dubreuil
Le 11 juillet 2025
Chère Vigneronne, Cher Vigneron,
Depuis quelques mois, de plus en plus de voix dans la filière viticole s’élèvent, notamment auprès des pouvoirs publics, pour encourager la création d’Organisations de Producteurs (OP).
Présentées comme des leviers de structuration et de valorisation collective, ces structures soulèvent cependant de nombreuses questions, en particulier dans notre secteur où l’identité, la diversité des modèles économiques et la relation directe au marché sont fondamentales.
En tant que représentante des Vignerons Indépendants, il m’a semblé essentiel de vous apporter un éclairage sur les limites de ce dispositif, afin que vous puissiez, en toute connaissance de cause, faire preuve de vigilance et exiger les garanties nécessaires pour préserver l’autonomie et la pérennité de vos entreprises.
1. Un dispositif pensé pour des filières agricoles standardisées
Les Organisations de Producteurs (OP) sont historiquement conçues pour des produits agricoles de grande consommation, standardisables (lait, fruits et légumes, viande), où le regroupement de l’offre permet :
- une meilleure négociation des prix auprès de l’aval (GMS, industriels),
- la mutualisation des outils logistiques,
- l’accès à certaines aides européennes.
Le vin ne relève pas de cette logique. Il s’agit d’un produit culturel, identitaire et différenciant, dont la valeur repose largement sur :
- la singularité du vigneron,
- le terroir, l’Appellation, l’identité
- et une segmentation très fine du marché.
2. Un risque de doublon avec le modèle coopératif… déjà fragilisé
La filière viticole dispose déjà d’un modèle collectif : les caves coopératives, qui remplissent une partie des missions des OP.
Or, ce modèle est en crise structurelle :
- difficultés financières croissantes,
- pertes de parts de marché,
- manque d’agilité et lourdeur administrative,
- difficulté à valoriser correctement les apports des coopérateurs.
Reproduire un modèle similaire sous un autre nom (OP viticole), sans résoudre les causes profondes des blocages, expose à un nouvel échec collectif.
3. Un marché en mutation : vers moins de volumes et plus de différenciation
La demande de vin, notamment en grande distribution, est en forte baisse :
- -16 % en volume entre 2019 et 2023 en GMS,
- réduction des linéaires vin dans les grandes surfaces,
- baisse de la consommation chez les jeunes générations.
Dans ce contexte, il devient difficile de valoriser un vin « générique » produit collectivement.
Ce sont les démarches singulières, les circuits courts, l’œnotourisme ou les stratégies export bien ciblées qui tirent leur épingle du jeu.
C’est pourquoi il est essentiel de rester maître de ses choix commerciaux et de ne pas se lier à une structure qui pourrait, à terme, restreindre cette souplesse.
Toute initiative collective doit prendre en compte la diversité des débouchés actuels et futurs de chacun.
4. Quels gains réels pour les producteurs ?
La création d’une OP exige une structuration coûteuse :
• équipe salariée,
• démarches administratives,
• frais de fonctionnement,
• mise en conformité avec les exigences communautaires,
• mise en place de systèmes d'information et de suivi.
Ces charges seront financées in fine par les vignerons, via des cotisations ou un pourcentage sur leur chiffre d'affaires.
À l'inverse, l'investissement individuel dans une stratégie commerciale ciblée (vente directe, digital, export, œnotourisme, partenariats locaux) offre un contrôle bien plus grand, et souvent un retour sur investissement plus rapide et mesurable.
5. Transfert de propriété : un risque important pour nos modèles d’entreprises
Dans le cadre des OP, les raisins ou vins sont transférés de plein droit à l’organisation dès leur adhésion, ce qui implique :
• Perte de contrôle sur la propriété : les volumes apportés deviennent juridiquement la propriété de l’OP, limitant la faculté du producteur à en disposer librement.
• Dépendance accrue : la décision de libérer les stocks ou de choisir les débouchés appartient à l’OP, pas à l’exploitant.
• Risques en cas de défaillance de l’OP : liquidation ou redressement judiciaire peut entraîner une remise en cause des apports et des droits financiers.
• Impact sur le patrimoine familial : les actifs viticoles entrant dans le patrimoine de l’OP peuvent compliquer les successions et la transmission.
Ce transfert de propriété, s’il n’est pas assorti de garanties solides (clauses de réversion, valorisation contractuelle, protection des apports), constitue un facteur de fragilité majeur pour les exploitations.
6. Une logique d’aides européennes qui met en péril l'équilibre du secteur
Aujourd’hui, une part croissante des aides publiques est orientée vers les OP au nom de la "structuration des filières".
Cela crée un effet pervers : les vignerons qui choisissent de rester indépendants se voient peu à peu exclus des dispositifs de soutien, alors qu'ils sont pourtant les plus dynamiques sur les plans de l'export, de l'innovation produit, de la valeur ajoutée territoriale et de l'emploi local.
Ce mécanisme de concentration des aides risque à terme d'étouffer la viticulture locale, diversifiée et enracinée, au profit de structures lourdes, peu adaptées à la réactivité qu'exige le marché du vin aujourd'hui.
7. Pour un collectif utile : des principes de vigilance à poser
Si certains projets OP devaient voir le jour dans la filière viticole, nous appelons à une extrême vigilance sur les points suivants :
- Clarté du périmètre : que mutualise-t-on ? Que laisse-t-on à l’initiative individuelle ?
- Gouvernance démocratique et transparente.
- Répartition équitable des charges et bénéfices.
- Évaluation chiffrée des retombées économiques pour chaque adhérent.
- Respect de la liberté entrepreneuriale de chaque vigneron sans obligation de transfert de propriété.
8. Une autre voie est possible : accompagner l’autonomie commerciale
Au lieu de créer une dépendance nouvelle à un outil collectif lourd, nous préconisons un accompagnement renforcé des vignerons sur :
• la stratégie de marque et de positionnement,
• la conquête de nouveaux circuits et renforcer les relations avec de vrais partenaires commerciaux
• l’accès à des outils mutualisés (logistique, conseil, digital),
• la formation à la vente et à la communication.
C’est cette approche que nous défendons au sein du syndicat des Vignerons Indépendants, fidèle à notre philosophie : un vigneron libre, autonome, responsable de ses choix techniques, commerciaux et humains.
En conclusion, les Organisations de Producteurs peuvent être utiles dans certains contextes agricoles.
Mais le vin n’est pas une commodité, et son économie ne se résume pas à une logique de volume et de prix moyens.
Nous vous invitons à faire preuve de lucidité, de pragmatisme et d’exigence avant de s’engager dans ce type de structuration.
Car ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement une nouvelle organisation, c’est l’avenir de nos modèles agricoles indépendants et singuliers.
Restant à votre écoute,
Laure Dubreuil
Présidente des Vignerons Indépendants du Centre Val de Loire
Chère Vigneronne, Cher Vigneron,
Depuis quelques mois, de plus en plus de voix dans la filière viticole s’élèvent, notamment auprès des pouvoirs publics, pour encourager la création d’Organisations de Producteurs (OP).
Présentées comme des leviers de structuration et de valorisation collective, ces structures soulèvent cependant de nombreuses questions, en particulier dans notre secteur où l’identité, la diversité des modèles économiques et la relation directe au marché sont fondamentales.
En tant que représentante des Vignerons Indépendants, il m’a semblé essentiel de vous apporter un éclairage sur les limites de ce dispositif, afin que vous puissiez, en toute connaissance de cause, faire preuve de vigilance et exiger les garanties nécessaires pour préserver l’autonomie et la pérennité de vos entreprises.
1. Un dispositif pensé pour des filières agricoles standardisées
Les Organisations de Producteurs (OP) sont historiquement conçues pour des produits agricoles de grande consommation, standardisables (lait, fruits et légumes, viande), où le regroupement de l’offre permet :
- une meilleure négociation des prix auprès de l’aval (GMS, industriels),
- la mutualisation des outils logistiques,
- l’accès à certaines aides européennes.
Le vin ne relève pas de cette logique. Il s’agit d’un produit culturel, identitaire et différenciant, dont la valeur repose largement sur :
- la singularité du vigneron,
- le terroir, l’Appellation, l’identité
- et une segmentation très fine du marché.
2. Un risque de doublon avec le modèle coopératif… déjà fragilisé
La filière viticole dispose déjà d’un modèle collectif : les caves coopératives, qui remplissent une partie des missions des OP.
Or, ce modèle est en crise structurelle :
- difficultés financières croissantes,
- pertes de parts de marché,
- manque d’agilité et lourdeur administrative,
- difficulté à valoriser correctement les apports des coopérateurs.
Reproduire un modèle similaire sous un autre nom (OP viticole), sans résoudre les causes profondes des blocages, expose à un nouvel échec collectif.
3. Un marché en mutation : vers moins de volumes et plus de différenciation
La demande de vin, notamment en grande distribution, est en forte baisse :
- -16 % en volume entre 2019 et 2023 en GMS,
- réduction des linéaires vin dans les grandes surfaces,
- baisse de la consommation chez les jeunes générations.
Dans ce contexte, il devient difficile de valoriser un vin « générique » produit collectivement.
Ce sont les démarches singulières, les circuits courts, l’œnotourisme ou les stratégies export bien ciblées qui tirent leur épingle du jeu.
C’est pourquoi il est essentiel de rester maître de ses choix commerciaux et de ne pas se lier à une structure qui pourrait, à terme, restreindre cette souplesse.
Toute initiative collective doit prendre en compte la diversité des débouchés actuels et futurs de chacun.
4. Quels gains réels pour les producteurs ?
La création d’une OP exige une structuration coûteuse :
• équipe salariée,
• démarches administratives,
• frais de fonctionnement,
• mise en conformité avec les exigences communautaires,
• mise en place de systèmes d'information et de suivi.
Ces charges seront financées in fine par les vignerons, via des cotisations ou un pourcentage sur leur chiffre d'affaires.
À l'inverse, l'investissement individuel dans une stratégie commerciale ciblée (vente directe, digital, export, œnotourisme, partenariats locaux) offre un contrôle bien plus grand, et souvent un retour sur investissement plus rapide et mesurable.
5. Transfert de propriété : un risque important pour nos modèles d’entreprises
Dans le cadre des OP, les raisins ou vins sont transférés de plein droit à l’organisation dès leur adhésion, ce qui implique :
• Perte de contrôle sur la propriété : les volumes apportés deviennent juridiquement la propriété de l’OP, limitant la faculté du producteur à en disposer librement.
• Dépendance accrue : la décision de libérer les stocks ou de choisir les débouchés appartient à l’OP, pas à l’exploitant.
• Risques en cas de défaillance de l’OP : liquidation ou redressement judiciaire peut entraîner une remise en cause des apports et des droits financiers.
• Impact sur le patrimoine familial : les actifs viticoles entrant dans le patrimoine de l’OP peuvent compliquer les successions et la transmission.
Ce transfert de propriété, s’il n’est pas assorti de garanties solides (clauses de réversion, valorisation contractuelle, protection des apports), constitue un facteur de fragilité majeur pour les exploitations.
6. Une logique d’aides européennes qui met en péril l'équilibre du secteur
Aujourd’hui, une part croissante des aides publiques est orientée vers les OP au nom de la "structuration des filières".
Cela crée un effet pervers : les vignerons qui choisissent de rester indépendants se voient peu à peu exclus des dispositifs de soutien, alors qu'ils sont pourtant les plus dynamiques sur les plans de l'export, de l'innovation produit, de la valeur ajoutée territoriale et de l'emploi local.
Ce mécanisme de concentration des aides risque à terme d'étouffer la viticulture locale, diversifiée et enracinée, au profit de structures lourdes, peu adaptées à la réactivité qu'exige le marché du vin aujourd'hui.
7. Pour un collectif utile : des principes de vigilance à poser
Si certains projets OP devaient voir le jour dans la filière viticole, nous appelons à une extrême vigilance sur les points suivants :
- Clarté du périmètre : que mutualise-t-on ? Que laisse-t-on à l’initiative individuelle ?
- Gouvernance démocratique et transparente.
- Répartition équitable des charges et bénéfices.
- Évaluation chiffrée des retombées économiques pour chaque adhérent.
- Respect de la liberté entrepreneuriale de chaque vigneron sans obligation de transfert de propriété.
8. Une autre voie est possible : accompagner l’autonomie commerciale
Au lieu de créer une dépendance nouvelle à un outil collectif lourd, nous préconisons un accompagnement renforcé des vignerons sur :
• la stratégie de marque et de positionnement,
• la conquête de nouveaux circuits et renforcer les relations avec de vrais partenaires commerciaux
• l’accès à des outils mutualisés (logistique, conseil, digital),
• la formation à la vente et à la communication.
C’est cette approche que nous défendons au sein du syndicat des Vignerons Indépendants, fidèle à notre philosophie : un vigneron libre, autonome, responsable de ses choix techniques, commerciaux et humains.
En conclusion, les Organisations de Producteurs peuvent être utiles dans certains contextes agricoles.
Mais le vin n’est pas une commodité, et son économie ne se résume pas à une logique de volume et de prix moyens.
Nous vous invitons à faire preuve de lucidité, de pragmatisme et d’exigence avant de s’engager dans ce type de structuration.
Car ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement une nouvelle organisation, c’est l’avenir de nos modèles agricoles indépendants et singuliers.
Restant à votre écoute,
Laure Dubreuil
Présidente des Vignerons Indépendants du Centre Val de Loire
- 07:59 - Permalien
Jeudi 10 Juillet 2025
Promotion vers les Pays tiers
La mesure ouvrira en septembre
L’ouverture à l’export est l’une des pistes de performance économique pour de nombreux Vignerons Indépendants et, à ce titre, FranceAgriMer propose une mesure pour aider aux actions de promotion.
Ouverte aux producteurs de vins AOP, IGP ou sans indication géographique avec mention de cépage, cette mesure permet de financer à 50% les actions de promotion éligibles vers des pays tiers ou des groupes de pays tiers.
Le vigneron peut ainsi solliciter une aide pour les actions suivantes :
• Relations publiques, promotion ou publicité (y compris numériques), couvrant notamment :
o Dégustations en pays tiers, grand public ou ciblées
o Animations ou mises en avant (sans dégustation)
o Voyages sur le lieu de production
o Participations à des concours
o Communication sur internet / réseaux sociaux (organisée par un prestataire uniquement)
• Participation à des salons internationaux
• Élaboration de supports de communication dans le cadre d’une campagne d’information vers les pays tiers, organisée par un prestataire
• Études de marché, sur de nouveaux marchés ou marchés existants, nécessaires à l’élargissement ou la consolidation des débouchés
Les dépenses éligibles incluent les frais de personnel, d’hébergement, de séjour, les prestations de services, les échantillons, les frais de transport, ou encore les dépenses liées aux salons (location d’espace, mobilier, supports de communication, etc.).
Un vigneron participant à un salon international a donc tout intérêt à déposer un dossier pour bénéficier de cette aide.
FranceAgriMer a mené un travail important ces dernières années pour simplifier et améliorer le dispositif. Bien qu’un plancher de 10 000 € soit exigé lors du dépôt de la demande, ce seuil ne s’applique pas au moment du paiement.
Cela ne doit donc pas constituer un frein : même des actions de moindre ampleur peuvent être financées.
Les Vignerons Indépendants poursuivent leurs efforts pour améliorer encore ce dispositif, notamment en travaillant à la prise en compte facilitée des salaires des gérants non salariés qui ne disposent pas de fiche de paie.
La prochaine ouverture, prévue de début septembre à début novembre, portera sur les actions programmées pour l’année 2026.
Nous vous conseillons d’anticiper dès maintenant en réfléchissant aux actions que vous souhaitez engager l’an prochain.
Votre fédération peut vous accompagner pour monter votre dossier, contactez Elise.
Ouverte aux producteurs de vins AOP, IGP ou sans indication géographique avec mention de cépage, cette mesure permet de financer à 50% les actions de promotion éligibles vers des pays tiers ou des groupes de pays tiers.
Le vigneron peut ainsi solliciter une aide pour les actions suivantes :
• Relations publiques, promotion ou publicité (y compris numériques), couvrant notamment :
o Dégustations en pays tiers, grand public ou ciblées
o Animations ou mises en avant (sans dégustation)
o Voyages sur le lieu de production
o Participations à des concours
o Communication sur internet / réseaux sociaux (organisée par un prestataire uniquement)
• Participation à des salons internationaux
• Élaboration de supports de communication dans le cadre d’une campagne d’information vers les pays tiers, organisée par un prestataire
• Études de marché, sur de nouveaux marchés ou marchés existants, nécessaires à l’élargissement ou la consolidation des débouchés
Les dépenses éligibles incluent les frais de personnel, d’hébergement, de séjour, les prestations de services, les échantillons, les frais de transport, ou encore les dépenses liées aux salons (location d’espace, mobilier, supports de communication, etc.).
Un vigneron participant à un salon international a donc tout intérêt à déposer un dossier pour bénéficier de cette aide.
FranceAgriMer a mené un travail important ces dernières années pour simplifier et améliorer le dispositif. Bien qu’un plancher de 10 000 € soit exigé lors du dépôt de la demande, ce seuil ne s’applique pas au moment du paiement.
Cela ne doit donc pas constituer un frein : même des actions de moindre ampleur peuvent être financées.
Les Vignerons Indépendants poursuivent leurs efforts pour améliorer encore ce dispositif, notamment en travaillant à la prise en compte facilitée des salaires des gérants non salariés qui ne disposent pas de fiche de paie.
La prochaine ouverture, prévue de début septembre à début novembre, portera sur les actions programmées pour l’année 2026.
Nous vous conseillons d’anticiper dès maintenant en réfléchissant aux actions que vous souhaitez engager l’an prochain.
Votre fédération peut vous accompagner pour monter votre dossier, contactez Elise.
- 11:35 - Permalien
Mercredi 09 Juillet 2025
Migration GAMMA2
Les dysfonctionnements persistent
Ouvert le 26 juin, GAMMA 2 rencontre de nombreux problèmes depuis sa mise en service.
Nous sommes en lien régulier avec les Douanes pour leur faire remonter ces difficultés.
Un premier correctif a été déployé mardi dernier, permettant de résoudre certains points, mais de nombreux problèmes persistent.
En attendant, en cas de dysfonctionnement, il faut utiliser la procédure de secours. Vous trouverez ici :
➡️ La circulaire relative à la procédure de secours de GAMMA2 qui explique notamment le formalisme à respecter concernant les numéros de références internes (LRN) de procédure de secours
➡️ Le DAE de procédure de secours à utiliser (en format tableur)
➡️ Une foire aux questions relatives à GAMMA2
➡️ Une e-formation sur le site des Douanes
Nous sommes en lien régulier avec les Douanes pour leur faire remonter ces difficultés.
Un premier correctif a été déployé mardi dernier, permettant de résoudre certains points, mais de nombreux problèmes persistent.
En attendant, en cas de dysfonctionnement, il faut utiliser la procédure de secours. Vous trouverez ici :
➡️ La circulaire relative à la procédure de secours de GAMMA2 qui explique notamment le formalisme à respecter concernant les numéros de références internes (LRN) de procédure de secours
➡️ Le DAE de procédure de secours à utiliser (en format tableur)
➡️ Une foire aux questions relatives à GAMMA2
➡️ Une e-formation sur le site des Douanes
- 08:22 - Permalien
Mardi 08 Juillet 2025
Comment rendre mon oenotourisme rentable ?
Les Vignerons Indépendants vous invitent à une conférence-atelier passionnante !
➡️ Avec Soline Bossis, coach en développement commercial et oenotourisme
➡️ Caroline Bousquet, chargée de mission oenotourisme
La conférence est ouverte à tous.
Le coût est intégralement pris en charge par la fédération.
➡️ Avec Soline Bossis, coach en développement commercial et oenotourisme
➡️ Caroline Bousquet, chargée de mission oenotourisme
RV jeudi 17 juillet
De 16h à 18h30
Au Château de Selles-sur-Cher (41)
De 16h à 18h30
Au Château de Selles-sur-Cher (41)
La conférence est ouverte à tous.
Le coût est intégralement pris en charge par la fédération.
- 08:20 - Permalien
Lundi 07 Juillet 2025
Prestation de services
Vendanges sous tension
Vitisphère reprend la mobilisation des Vignerons Indépendants de France auprès du ministère du Travail et de la MSA pour adapter le cadre de la prestation de services à la réalité des besoins et du fonctionnement des domaines viticoles.
Dans le Vaucluse, plusieurs domaines viticoles font l’objet de lourds redressements MSA, pouvant atteindre 90 000 €, pour avoir eu recours à des prestataires de service lors des vendanges.
Le point de blocage avec l'administration réside dans son interprétation restrictive de la possibilité de recourir à des prestataires pour les vendanges.
Considérant qu’il ne s’agit pas là d’un geste technique, cette pratique ne devrait pas être autorisée selon elle.
La Confédération des Vignerons Indépendants de France dénonce une interprétation excessive de la réglementation, totalement déconnectée des réalités du terrain.
D’autant plus que, partout en France, il est de plus en plus difficile de recruter du personnel saisonnier fiable et disponible.
Jean-Marie Fabre a alerté la ministre du Travail lors d’un rendez-vous le 22 mai, ainsi que le président de la MSA au cours de plusieurs échanges en mai et juin.
Ces rencontres ont été l’occasion de demander un moratoire sur ce sujet afin de protéger les prochaines vendanges et de suspendre les sanctions dans l’attente d’une clarification du cadre réglementaire.
Les professionnels rappellent que le recours aux prestataires n’est pas un choix de confort, mais une nécessité vitale pour récolter dans les temps et dans des conditions de qualité conformes aux cahiers des charges.
Les syndicats de la filière, notamment à Châteauneuf-du-Pape, soulignent les efforts engagés depuis des années pour encadrer cette pratique à travers des contrats-types et des procédures strictes.
Cependant le ministère du Travail maintient sa position stricte et refuse l’idée d’un moratoire, invoquant la protection des droits des travailleurs et la nécessité de faire respecter les règles de santé et de sécurité, tout en reconnaissant la bonne foi des exploitants.
Il invite les vignerons à privilégier l’intérim ou les contrats saisonniers, jugés plus adaptés au cadre légal.
Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants, ainsi que d’autres représentants de la profession, dénoncent dans Vitisphère une situation absurde où des domaines respectueux de la loi se retrouvent sanctionnés en raison d’une interprétation zélée.
Il réclame une clarification rapide du cadre juridique pour sortir la filière viticole d’une insécurité qui menace son fonctionnement, notamment à l’approche des vendanges, tout en insistant sur l’urgence d’adapter la réglementation à l’évolution du métier et aux réalités économiques et sociales du secteur.
Dans le Vaucluse, plusieurs domaines viticoles font l’objet de lourds redressements MSA, pouvant atteindre 90 000 €, pour avoir eu recours à des prestataires de service lors des vendanges.
Le point de blocage avec l'administration réside dans son interprétation restrictive de la possibilité de recourir à des prestataires pour les vendanges.
Considérant qu’il ne s’agit pas là d’un geste technique, cette pratique ne devrait pas être autorisée selon elle.
La Confédération des Vignerons Indépendants de France dénonce une interprétation excessive de la réglementation, totalement déconnectée des réalités du terrain.
D’autant plus que, partout en France, il est de plus en plus difficile de recruter du personnel saisonnier fiable et disponible.
Jean-Marie Fabre a alerté la ministre du Travail lors d’un rendez-vous le 22 mai, ainsi que le président de la MSA au cours de plusieurs échanges en mai et juin.
Ces rencontres ont été l’occasion de demander un moratoire sur ce sujet afin de protéger les prochaines vendanges et de suspendre les sanctions dans l’attente d’une clarification du cadre réglementaire.
Les professionnels rappellent que le recours aux prestataires n’est pas un choix de confort, mais une nécessité vitale pour récolter dans les temps et dans des conditions de qualité conformes aux cahiers des charges.
Les syndicats de la filière, notamment à Châteauneuf-du-Pape, soulignent les efforts engagés depuis des années pour encadrer cette pratique à travers des contrats-types et des procédures strictes.
Cependant le ministère du Travail maintient sa position stricte et refuse l’idée d’un moratoire, invoquant la protection des droits des travailleurs et la nécessité de faire respecter les règles de santé et de sécurité, tout en reconnaissant la bonne foi des exploitants.
Il invite les vignerons à privilégier l’intérim ou les contrats saisonniers, jugés plus adaptés au cadre légal.
Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants, ainsi que d’autres représentants de la profession, dénoncent dans Vitisphère une situation absurde où des domaines respectueux de la loi se retrouvent sanctionnés en raison d’une interprétation zélée.
Il réclame une clarification rapide du cadre juridique pour sortir la filière viticole d’une insécurité qui menace son fonctionnement, notamment à l’approche des vendanges, tout en insistant sur l’urgence d’adapter la réglementation à l’évolution du métier et aux réalités économiques et sociales du secteur.
- 11:32 - Permalien
Samedi 05 Juillet 2025
Assemblée Générale 37-72
Retour sur la soirée du 3 juillet
Une trentaine de vignerons étaient présents jeudi dernier à Azay-le-Rideau, pour l'Assemblée Générale 2025 des Vignerons Indépendants d'Indre-et-Loire.
Ce fut occasion de faire le point sur l'activité de la fédération, et notamment sur tous les nouveaux services récemment mis en place (médiation à la consommation, achat groupé d'énergie, plateforme oenotourisme, promotion pays tiers...)
Deux nouveaux vignerons ont fait leur entrée au conseil d'administration : Vincent Guestault (Saint-Martin-le-Beau) et Frédéric Teston (Chançay).
Enfin, les diplômes du concours des vins ont été remis aux vignerons médaillés et la soirée s'est joyeusement poursuivie, autour d'une dégustation de vins et de fouées.
Ce fut occasion de faire le point sur l'activité de la fédération, et notamment sur tous les nouveaux services récemment mis en place (médiation à la consommation, achat groupé d'énergie, plateforme oenotourisme, promotion pays tiers...)
Deux nouveaux vignerons ont fait leur entrée au conseil d'administration : Vincent Guestault (Saint-Martin-le-Beau) et Frédéric Teston (Chançay).
Enfin, les diplômes du concours des vins ont été remis aux vignerons médaillés et la soirée s'est joyeusement poursuivie, autour d'une dégustation de vins et de fouées.
- 08:44 - Permalien
Vendredi 04 Juillet 2025
Les Vignerons Indépendants à l'Assemblée Nationale
Ce mercredi 2 juillet, Jean-Marie Fabre, président des Vignerons Indépendants, et Ludovic Walbaum, secrétaire général, ont été ont été auditionnés par le groupe d’étude Vin de l’Assemblée nationale pendant plus de deux heures.
Objectif : rappeler le rôle central des Vignerons Indépendants dans la viticulture française et défendre les priorités du réseau sur les grands enjeux économiques, climatiques et commerciaux.
Ce temps d’échange, dense et constructif, a permis de replacer les Vignerons Indépendants dans le paysage viticole national et d’aborder l’ensemble des axes de la feuille de route du mouvement : résilience économique, adaptation climatique et performance commerciale, notamment via l’export et l’œnotourisme.
La présentation s’est ouverte par un rappel du poids du réseau, tel que détaillé dans le livret CAP 2027, et s’est poursuivie par une photographie actualisée de la situation économique et climatique des adhérents, grâce aux données de la dernière enquête de l’Observatoire national.
Ces éléments ont permis d’appuyer des propositions concrètes sur deux volets majeurs :
• des mesures de crise à mettre en place en urgence pour soutenir les vignerons,
• un plan d’investissement massif pour équiper le vignoble face aux aléas climatiques (gel, grêle, sécheresse), en ligne avec les discussions récentes du conseil d’administration.
Les échanges avec les députés ont permis d’approfondir plusieurs sujets structurants :
• L’eau : son accès, son usage et son rôle dans le cycle hydrologique ont été précisés, en s’appuyant sur les données présentées lors des Rencontres nationales en Touraine.
Il a été rappelé ce principe fondamental : il pleut parce que c’est vert, et non l’inverse.
• Protection climatique du vignoble : le mouvement propose de sécuriser environ 400 000 ha, soit la moitié du vignoble français.
Cela représente un besoin de financement d’environ 4 milliards d’euros. Un appel est lancé pour s’inspirer des dispositifs de subvention en place dans les Régions AURA et Île-de-France, qui accompagnent grâce au FEADER à hauteur de 80 %.
• Commerce extérieur et géopolitique : les députés ont été sensibilisés aux enjeux de nos exportations et à la nécessité d’une position ferme de la France au sein de l’UE, notamment dans le cadre des discussions avec les États-Unis.
Les propositions du mouvement ont été rappelées, telles que présentées dans CAP 2027.
• Transmission des exploitations : il a été demandé aux députés de veiller à la concrétisation des engagements de la ministre de l’Agriculture pris lors des Rencontres nationales en Alsace, sur la prise en compte des baux conclus avant le 1er janvier 2025.
D’autres sujets ont également été abordés :
• l’intégration des cépages résistants dans les cahiers des charges
• le développement des vins no/low alcohol,
• les marges pratiquées par la restauration,
• l’opposition du mouvement à la mise en place des Organisations de Producteurs, ces dernières risquant de devenir l’unique canal d’accès aux aides européennes
Enfin, un point spécifique a été consacré à l’œnotourisme.
Ludovic Walbaum a mis en lumière les nombreuses actions du mouvement pour structurer et professionnaliser cette offre stratégique, désormais pleinement intégrée dans les leviers de performance du réseau.
Objectif : rappeler le rôle central des Vignerons Indépendants dans la viticulture française et défendre les priorités du réseau sur les grands enjeux économiques, climatiques et commerciaux.
Ce temps d’échange, dense et constructif, a permis de replacer les Vignerons Indépendants dans le paysage viticole national et d’aborder l’ensemble des axes de la feuille de route du mouvement : résilience économique, adaptation climatique et performance commerciale, notamment via l’export et l’œnotourisme.
La présentation s’est ouverte par un rappel du poids du réseau, tel que détaillé dans le livret CAP 2027, et s’est poursuivie par une photographie actualisée de la situation économique et climatique des adhérents, grâce aux données de la dernière enquête de l’Observatoire national.
Ces éléments ont permis d’appuyer des propositions concrètes sur deux volets majeurs :
• des mesures de crise à mettre en place en urgence pour soutenir les vignerons,
• un plan d’investissement massif pour équiper le vignoble face aux aléas climatiques (gel, grêle, sécheresse), en ligne avec les discussions récentes du conseil d’administration.
Les échanges avec les députés ont permis d’approfondir plusieurs sujets structurants :
• L’eau : son accès, son usage et son rôle dans le cycle hydrologique ont été précisés, en s’appuyant sur les données présentées lors des Rencontres nationales en Touraine.
Il a été rappelé ce principe fondamental : il pleut parce que c’est vert, et non l’inverse.
• Protection climatique du vignoble : le mouvement propose de sécuriser environ 400 000 ha, soit la moitié du vignoble français.
Cela représente un besoin de financement d’environ 4 milliards d’euros. Un appel est lancé pour s’inspirer des dispositifs de subvention en place dans les Régions AURA et Île-de-France, qui accompagnent grâce au FEADER à hauteur de 80 %.
• Commerce extérieur et géopolitique : les députés ont été sensibilisés aux enjeux de nos exportations et à la nécessité d’une position ferme de la France au sein de l’UE, notamment dans le cadre des discussions avec les États-Unis.
Les propositions du mouvement ont été rappelées, telles que présentées dans CAP 2027.
• Transmission des exploitations : il a été demandé aux députés de veiller à la concrétisation des engagements de la ministre de l’Agriculture pris lors des Rencontres nationales en Alsace, sur la prise en compte des baux conclus avant le 1er janvier 2025.
D’autres sujets ont également été abordés :
• l’intégration des cépages résistants dans les cahiers des charges
• le développement des vins no/low alcohol,
• les marges pratiquées par la restauration,
• l’opposition du mouvement à la mise en place des Organisations de Producteurs, ces dernières risquant de devenir l’unique canal d’accès aux aides européennes
Enfin, un point spécifique a été consacré à l’œnotourisme.
Ludovic Walbaum a mis en lumière les nombreuses actions du mouvement pour structurer et professionnaliser cette offre stratégique, désormais pleinement intégrée dans les leviers de performance du réseau.
- 16:50 - Permalien
Jeudi 03 Juillet 2025
Circulation des vins
Allègements réglementaires
Les textes réglementaires simplifiant la circulation des vins en droits acquittés sont parus au Journal officiel du 29 juin.
Ils confirment les mesures attendues et les engagements pris par les Douanes.
Voici ce qui change concrètement.
Un DSA simplifié
Tout en confirmant la possibilité d’utiliser une Capsule Représentative de Droit, le Document Simplifié d’Accompagnement (DSA) peut désormais être remplacé par un simple document commercial (facture, bon de livraison...), sans validation préalable par l’administration, à condition qu’il comporte les mentions obligatoires précisées par l’arrêté publié le même jour.
Mentions obligatoires à intégrer dans le DSA ou le document commercial :
Les informations obligatoires, tels que définies par le décret et l’arrêté, sont les suivantes :
• Pour l’expéditeur, le destinataire et le transporteur :
o Le nom, la dénomination ou la raison sociale, l’adresse et, le cas échéant, le numéro d’identification de l’entrepôt fiscal suspensif des droits d’accise ;
• Pour le produit :
o La désignation commerciale des produits soumis à l’accise sur l’alcool, le nombre et le type de récipients, le volume nominal des récipients et leur titre alcoométrique volumique ;
o Le numéro de référence unique et la date propre à l’expéditeur, qui s’entend du numéro permettant d’établir une piste unique d’information et de documentation pour chaque mouvement de marchandise chez l’expéditeur.
Cas spécifique de la vente à distance aux particuliers :
Pour les ventes à distance à des particuliers en France métropolitaine et dans les territoires ultramarins, les mêmes mentions que celles citées ci-dessus doivent figurer sur les documents.
En revanche, pour les ventes à distance à destination de l’étranger, des mentions complémentaires sont exigées.
Les Vignerons Indépendants ont d’ailleurs demandé aux Douanes, dès le 13 juin, un assouplissement de ces obligations, jugées inadaptées à la réalité des ventes à distance des caves particulières.
Transport par un particulier : fin du DSA obligatoire
Un particulier peut transporter du vin sans DSA, quelle que soit la quantité.
Il doit simplement être en mesure de justifier l’achat, par exemple avec une facture ou un bon de livraison, même si ces documents ne contiennent pas toutes les mentions prévues pour un DSA.
Le décret rappelle et confirme la possibilité d’utiliser une Capsule Représentative de Droit (CRD) pour justifier de l’acquittement des droits d’accises.
La CRD reste, aujourd’hui, le meilleur outil de simplification.
Ils confirment les mesures attendues et les engagements pris par les Douanes.
Voici ce qui change concrètement.
Un DSA simplifié
Tout en confirmant la possibilité d’utiliser une Capsule Représentative de Droit, le Document Simplifié d’Accompagnement (DSA) peut désormais être remplacé par un simple document commercial (facture, bon de livraison...), sans validation préalable par l’administration, à condition qu’il comporte les mentions obligatoires précisées par l’arrêté publié le même jour.
Mentions obligatoires à intégrer dans le DSA ou le document commercial :
Les informations obligatoires, tels que définies par le décret et l’arrêté, sont les suivantes :
• Pour l’expéditeur, le destinataire et le transporteur :
o Le nom, la dénomination ou la raison sociale, l’adresse et, le cas échéant, le numéro d’identification de l’entrepôt fiscal suspensif des droits d’accise ;
• Pour le produit :
o La désignation commerciale des produits soumis à l’accise sur l’alcool, le nombre et le type de récipients, le volume nominal des récipients et leur titre alcoométrique volumique ;
o Le numéro de référence unique et la date propre à l’expéditeur, qui s’entend du numéro permettant d’établir une piste unique d’information et de documentation pour chaque mouvement de marchandise chez l’expéditeur.
Cas spécifique de la vente à distance aux particuliers :
Pour les ventes à distance à des particuliers en France métropolitaine et dans les territoires ultramarins, les mêmes mentions que celles citées ci-dessus doivent figurer sur les documents.
En revanche, pour les ventes à distance à destination de l’étranger, des mentions complémentaires sont exigées.
Les Vignerons Indépendants ont d’ailleurs demandé aux Douanes, dès le 13 juin, un assouplissement de ces obligations, jugées inadaptées à la réalité des ventes à distance des caves particulières.
Transport par un particulier : fin du DSA obligatoire
Un particulier peut transporter du vin sans DSA, quelle que soit la quantité.
Il doit simplement être en mesure de justifier l’achat, par exemple avec une facture ou un bon de livraison, même si ces documents ne contiennent pas toutes les mentions prévues pour un DSA.
Le décret rappelle et confirme la possibilité d’utiliser une Capsule Représentative de Droit (CRD) pour justifier de l’acquittement des droits d’accises.
La CRD reste, aujourd’hui, le meilleur outil de simplification.
- 12:30 - Permalien
Mercredi 02 Juillet 2025
Une solution énergie pensée pour vous
Réduisez vos charges, maîtrisez vos coûts, gardez la main sur vos choix
C’est pour réduire vos charges et vos coûts que les Vignerons Indépendants vous proposent une solution pour l’énergie.
A tout moment, c'est vous qui gardez la main !
Aucun démarchage sauvage, aucune pression commerciale.
Pour obtenir une estimation personnalisée de vos économies, il vous suffit de remplir le formulaire en ligne qui vous a été adressé par mail le 8 juillet.
Notre courtier vous recontactera.
Si vous êtes sollicité sans avoir fait cette démarche préalable, c'est que cela ne vient pas des Vignerons Indépendants : méfiez-vous !
Ensemble, faisons barrage aux abus et reprenons la main sur nos dépenses !
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Ensemble, faisons barrage aux abus et reprenons la main sur nos dépenses !
- 08:45 - Permalien
Mardi 01 Juillet 2025
Confusion sexuelle en viticulture
Vos usages et attentes
Notre partenaire SYNGENTA, acteur majeur dans la protection des cultures, souhaite à travers un questionnaire rapide (3 minutes maximum) :
• faire le bilan de l’usage de la confusion sexuelle en viticulture,
• identifier les atouts et faiblesses de sa solution Exployo Vit, pour mieux répondre à vos besoins.
• faire le bilan de l’usage de la confusion sexuelle en viticulture,
• identifier les atouts et faiblesses de sa solution Exployo Vit, pour mieux répondre à vos besoins.
- 08:50 - Permalien
Lundi 30 Juin 2025
Audition par le Sénat
Avenir de la filière viticole
Jean-Marie Fabre, président de la Confédération, et Ludovic Walbaum, secrétaire général, ont été auditionnés par la mission du Sénat sur l’avenir de la filière viticole.
Cette audition, qui a duré plus d’une heure trente, a permis aux représentants des Vignerons Indépendants de réaffirmer la place et le poids de la filière viticole dans les territoires et dans l’économie locale.
Les échanges ont permis de dresser un état des lieux de la situation et de présenter aux Sénateurs les difficultés croissantes auxquelles les entreprises du secteur sont confrontées, victimes de crises structurelles et conjoncturelles.
Peu de secteurs économiques ont subi autant de crises successives : crises géopolitiques, climatiques, inflation… La filière viticole n’a pas été épargnée. Aujourd’hui, l’ensemble des entreprises du modèle Vigneron Indépendant souffre, y compris parmi les secteurs les plus performants.
Face à ce constat, le président et le secrétaire général ont rappelé la nécessité d’apporter des réponses concrètes aux entreprises, en mobilisant plusieurs outils adaptés à leurs besoins.
Il est indispensable d’aller au bout des dispositifs d’aide existants, notamment ceux permettant de soutenir la trésorerie, car malgré les annonces officielles, des freins subsistent encore à leur déploiement.
Tous les leviers doivent être étudiés, y compris la question de la réduction du potentiel viticole, en surface comme en volume, à condition que cette réduction soit ciblée, concertée et raisonnée.
Au niveau européen, le "paquet vin", actuellement en négociation, doit permettre de doter les États membres d’outils supplémentaires.
Il sera essentiel d’anticiper leur mise en œuvre pour agir rapidement.
Sur le plan climatique, l’urgence de renforcer les moyens pour protéger le vignoble et maintenir la production a été soulignée.
Un travail reste nécessaire, notamment sur les modalités de calcul de l’assurance récolte, afin de rendre ce dispositif plus adapté aux réalités du terrain.
Le message transmis aux Sénateurs est donc clair : il faut une prise de conscience forte des crises qui frappent la viticulture et la mise en place rapide de mesures concrètes.
Enfin, l’accent a été mis sur la spécificité du modèle des Vignerons Indépendants.
Les études le démontrent : ces entreprises répondent aux attentes des consommateurs, qui recherchent avant tout un vin porteur d’une histoire, d’un visage, d’un terroir.
Ce lien unique permet d’envisager l’avenir avec optimisme, mais à la condition que les moyens évoqués soient rapidement déployés.
Cette audition, qui a duré plus d’une heure trente, a permis aux représentants des Vignerons Indépendants de réaffirmer la place et le poids de la filière viticole dans les territoires et dans l’économie locale.
Les échanges ont permis de dresser un état des lieux de la situation et de présenter aux Sénateurs les difficultés croissantes auxquelles les entreprises du secteur sont confrontées, victimes de crises structurelles et conjoncturelles.
Peu de secteurs économiques ont subi autant de crises successives : crises géopolitiques, climatiques, inflation… La filière viticole n’a pas été épargnée. Aujourd’hui, l’ensemble des entreprises du modèle Vigneron Indépendant souffre, y compris parmi les secteurs les plus performants.
Face à ce constat, le président et le secrétaire général ont rappelé la nécessité d’apporter des réponses concrètes aux entreprises, en mobilisant plusieurs outils adaptés à leurs besoins.
Il est indispensable d’aller au bout des dispositifs d’aide existants, notamment ceux permettant de soutenir la trésorerie, car malgré les annonces officielles, des freins subsistent encore à leur déploiement.
Tous les leviers doivent être étudiés, y compris la question de la réduction du potentiel viticole, en surface comme en volume, à condition que cette réduction soit ciblée, concertée et raisonnée.
Au niveau européen, le "paquet vin", actuellement en négociation, doit permettre de doter les États membres d’outils supplémentaires.
Il sera essentiel d’anticiper leur mise en œuvre pour agir rapidement.
Sur le plan climatique, l’urgence de renforcer les moyens pour protéger le vignoble et maintenir la production a été soulignée.
Un travail reste nécessaire, notamment sur les modalités de calcul de l’assurance récolte, afin de rendre ce dispositif plus adapté aux réalités du terrain.
Le message transmis aux Sénateurs est donc clair : il faut une prise de conscience forte des crises qui frappent la viticulture et la mise en place rapide de mesures concrètes.
Enfin, l’accent a été mis sur la spécificité du modèle des Vignerons Indépendants.
Les études le démontrent : ces entreprises répondent aux attentes des consommateurs, qui recherchent avant tout un vin porteur d’une histoire, d’un visage, d’un terroir.
Ce lien unique permet d’envisager l’avenir avec optimisme, mais à la condition que les moyens évoqués soient rapidement déployés.
- 09:03 - Permalien
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Les informations présentées dans ce blog sont destinées
aux Vignerons Indépendants adhérents, présents sur le territoire de la fédération du Centre Val de Loire.

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